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Revue de presse de santé tropicale

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Fai Forminyem : "La vente de médicaments dans la rue pose problème", Fai Forminyem, président de l’association camerounaise des tradi-praticiens de santé

Cameroon tribune | Cameroun | 11/04/2007 | Lire l'article original

Quels sont les problèmes qui minent la pratique de la médecine traditionnelle au Cameroun ?

Actuellement, le vrai problème c’est la loi organisant la pratique de la médecine traditionnelle au Cameroun. Tous les problèmes que nous avons, le charlatanisme par exemple, sont nés parce que nous n’avons pas de loi. La loi sur la liberté d’association ne prend pas en compte les médecins traditionnels. Et le désordre vient de ce que certains tradi-praticiens se réunissent en association, et obtiennent une autorisation, ce qui sème le trouble. Nous avons radié plusieurs tradi-praticiens et ceux-ci sont allés s’enregistrer dans les préfectures comme association.

Tout de même, c’est un secteur gangrené par des brebis galeuses, avec des limites diverses dans la conservation des médicaments, etc.

Nos ancêtres conservaient leurs médicaments dans les calebasses, ce qui est une bonne méthode. Ici, il faut regarder le contenu et non le contenant. Il n’y a pas un seul guérisseur qui peut donner une marmite au lieu d’une bouteille de médicament. Le dosage du vrai guérisseur ne se discute pas. Le dosage avait toujours existé. On peut s’inspirer de la médecine moderne. Les tradi-praticiens de santé sont autorisés à pratiquer la médecine dans leur domicile. Mais le fait de mettre les médicaments dans les bouteilles et les vendre dans la rue pose problème. La fermentation des remèdes doit pousser aussi à avoir une dose standard. L’assainissement du milieu ne peut se faire lorsqu’il n’y a pas de loi. Ce que nous proposons pour l’instant, c’est que les responsables municipaux prennent leur responsabilité en combattant cette façon de travailler de certains charlatans. La loi de la commune devrait permettre de les chasser. Mais moi, président de l’association, je n’ai pas le droit de le faire. Mais s’il y a une loi organisant la profession de tradi-praticien, nous allons nous y appuyer et avec l’aide des forces de l’ordre, nous pourrons sévir.

Où en êtes-vous avec cette loi ?

Nous progressons tant bien que mal, en collaboration avec les responsables du Minsanté, à qui je rends un vibrant hommage pour ce qui est en train d’être fait. L’avant projet de loi a été présenté la semaine dernière à Yaoundé et nous avons bon espoir qu’il sera adopté dans les prochains mois. Nous comptons sur les autorités en place pour faire avancer les choses

Comment envisagez-vous la collaboration avec la médecine moderne ?

Je suis convaincu que nous allons dans le bon sens. Elle avance tant bien que mal. Nous sommes en train de faire savoir aux jeunes médecins qui sortent des écoles que la médecine traditionnelle avait existé au moment de nos parents. Nos grands-parents n’étaient pas nés dans les centres de santé, par exemple. Et ils apprécient car auparavant, c’était un problème d’ignorance. Si l’OMS reconnaît que 80% de la population consulte les médecins traditionnels, c’est normal d’admettre l’importance de la médecine traditionnelle.

Propos recueillis par Alain TCHAKOUNTE

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