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Cameroon tribune | Cameroun | 09/04/2007 | Lire l'article original
D’après les observations du Comité national de lutte contre le SIDA, les populations sont de plus en plus ouvertes en ce qui concerne le SIDA, au point où elles sont de plus en plus nombreuses à venir spontanément s’informer de leur statut. Ce qui suscite une demande plus grande de service. Si le test aujourd’hui ne coûte plus que 500 F, il s’agit dans une échéance plus ou moins proche d’assurer à ceux qui sont dépistés positifs d’une prise en charge gratuite, allant des tests à l’administration des ARV.
Il a été question pour le personnel soignant, d’échanger, d’entrevoir comment assurer la qualité et l’application de cette stratégie, sans déséquilibrer le système de santé. Ce d’autant plus qu’il y aura des aménagements à faire par exemple pour décentraliser la prise en charge des personnes vivant avec le VIH, désengorger les grands centres qui ont parfois jusqu’à 4000 malades. Les 175 districts de santé que compte le Cameroun devront chacun disposer d’une unité de prise en charge. Les médecins devront s’informer sur les protocoles d’administration. Comme le Minsanté l’a expliqué, il ne s’agit pas de proposer des protocoles au rabais, mais de choisir un protocole efficace qui n’entravera pas le budget du malade.
Pour Urbain Olanguena Awono, il s’agit d’accélérer la procédure d’accès universel des Camerounais aux traitements ARV. Le Fonds mondial vient d’accorder au Cameroun des subventions de la deuxième phase de financement après un audit satisfaisant. " Des progrès considérables ont déjà été faits dans la prise en charge. Les femmes enceintes, les enfants, les étudiants et les tuberculeux effectuent gratuitement leur test. Aujourd’hui, il s’agit d’évaluer la possibilité de défaire tous les goulots d’étranglement pour rendre plus crédible la politique d’accès universel ", a déclaré le ministre.
Le plan stratégique du ministère de la Santé publique est d’atteindre 75% des personnes ayant besoin des ARV, et 100% des enfants dans le même cas d’ici 2010. L’ambition étant d’assurer l’accès universel aux ARV. Les mécanismes peu à peu se mettent en place. " Nous sommes dans un processus et il faut que le personnel soignant parvienne à comprendre les dispositifs techniques et financiers et assurer la qualité de service à leurs malades ", a conclu le ministre de la Santé publique.
Marguerite Estelle ETOA
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