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Cameroon tribune | Cameroun | 11/04/2007 | Lire l'article original
Selon l’ambassadeur de la République fédérative du Brésil, Roberto Pessoa Da Costa, chaque année, 90% des décès surviennent en Afrique principalement chez les jeunes enfants. Cela représente 10% de la morbidité du continent. Le Cameroun et le Brésil, pays tropicaux où sévissent les anophèles, connaissent bien le mal et se tendent la main aujourd’hui pour barrer la voie au paludisme.
C’est ainsi que hier, dans la salle de conférences de son ministère, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono et l’ambassadeur du Brésil, Roberto Pessoa Da Costa, ont signé un accord bilatéral de lutte contre le paludisme. En réalité, il s’agit premièrement de renforcer le système de surveillance épidémiologique pour l’identification des foyers du paludisme, et deuxièmement d’améliorer la qualité du diagnostic et du traitement par la formation de techniciens spécialisés en matière de lutte antivectorielle intégrée et sélective.
En ce qui concerne les engagements respectifs, le Brésil se charge notamment de faire venir ses techniciens au Cameroun dans le cadre des activités du projet et d’accueillir les techniciens camerounais dans les centres de formation au Brésil. Quant à la partie camerounaise, elle devra supporter toutes les dépenses et autres avantages des experts camerounais impliqués dans le projet et prendra toutes les mesures à la continuité des activités menées par les techniciens Brésiliens.
C’est donc une étape importante dans le domaine de la lutte contre le paludisme. Selon Urbain Olanguena Awono, le Cameroun a engagé un programme d’envergure pour le contrôle du paludisme. Pour lui, le Brésil est un exemple, car il a réussi à contrôler cette maladie. " Nous entendons développer des activités d’aspersions internes des insecticides dans les domiciles et c’est une opération extrêmement délicate avec des préoccupations environnementales. Il nous faut de l’expertise et c’est sur ce type d’opérations que nous allons focaliser cette opération " a conclu le ministre.
Marthe BASSOMO BIKOE
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