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Cameroon tribune | Cameroun | 13/04/2007 | Lire l'article original
Dans son propos, le délégué provincial a indiqué qu’on ne pouvait pas encore utiliser le terme épidémie, au regard du poids démographique des centres de santé concernés. " Pour nous, l’épidémie est déclarée à partir du moment où pour un district de 100 000 habitants, on enregistre 15 cas de méningite en une semaine ", soutient le délégué provincial. On ne parle pas encore de méningite, mais la maladie est là et sévit dans les villes et campagnes de l’Extrême-Nord.
Dans les détails, le département du Mayo-Tsanaga qui compte déjà une soixantaine de cas, dont les six morts, est la zone la plus frappée par cette maladie. Ici, le district de santé de Koza, totalise, quant à lui, 39 cas, dont quatre décès. Dans le district de santé de Mokolo, chef-lieu du département, on compte aussi six cas. A Bourha, seule une personne sur les trois malades a résisté à la maladie, les deux autres personnes sont décédées. Dans les districts de Mogodé et Roua, toujours dans le Mayo-Tsanaga, on a enregistré respectivement six et trois cas. La situation est donc préoccupante dans le district de Koza. Cela ne veut pas dire que les autres localités où la maladie s’est également signalée, la situation est moins grave. Dans le département du Mayo-Sava, classé deuxième après le Mayo-Tsanaga, tous les districts de santé ont déjà enregistré au moins un cas de méningite. On enregistre quelques cas à travers les autres départements de la province.
Pour calmer les populations qui s’affolent déjà à la seule évocation de la maladie, les responsables provinciaux de la santé, sous la direction du délégué provincial, ont déclenché le processus de surveillance épidémiologique. Et demandent à tous ceux qui n’ont pas reçu de vaccin contre la méningite depuis deux ans, de se rapprocher des formations sanitaires pour le faire, puisque 10 000 doses de vaccin sont déjà disponibles au niveau de la Centrale provinciale d’approvisionnement en médicaments essentiels.
Les districts de santé, tout comme les communautés organisées qui en font la demande peuvent être servis. Dès qu’on observe les signes de la maladie (lire l’interview du délégué de Santé), il faut courir vers le centre de santé le plus proche. " Nous continuons notre système de surveillance qui fait que chaque semaine, chacune des formations sanitaires ayant reçu un cas, doit le notifier. Et chaque district, à la fin de la semaine, doit pouvoir faire remonter les informations à notre niveau ", rassure le Dr Mevoula Onana Dave Etienne. Il n’y a donc pas de panique, si les mesures édictées par les médecins et responsables de santé sont observées.
Olivier LAMISSA KAIKAI
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