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Revue de presse de santé tropicale

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La promiscuité favorise la propagation de la tuberculose

L'express de Madagascar | Madagascar | 20/03/2006 | Lire l'article original

Les quartiers populaires sont les premières zones à risques.
La pauvreté grève la santé. Antananarivo-ville s'avère être une des zones les plus touchées par la tuberculose, une maladie infectieuse et contagieuse, commune à l'homme et aux animaux. Due au bacille de Koch, elle attaque principalement les poumons.

Une étude réalisée par le programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) démontre que le taux de prévalence de cette maladie dans la capitale est de 273 pour 100 000 habitants contre 140 pour 100 000 habitants dans la région Anosy, 228 pour 100 000 dans l'Atsimo-andrefana et 266 pour 100 000 dans le Menabe.
“Ce taux de prévalence, assez élevé dans la ville des Mille, s'explique par la promiscuité des lieux d'habitation”, explique le Dr Odélys Ratsirahonana, responsable de l'information-éducation-communication (IEC) et de la mobilisation sociale dans le PNT. “Il n'est pas rare de voir une famille de huit à dix personnes habiter dans une petite maison. Or, cette condition de vie n'est pas hygiénique et favorise la propagation du bacille de Koch”, ajoute-t-elle.

20 000 malades dépistés
Sur le territoire national, près de 20 000 malades sont annuellement dépistés.
13 000 d'entre eux sont affectés par le bacille de la tuberculose et deviennent des vecteurs de transmission. “Dans ce sens, la population active âgée entre 15 et 54 ans est la plus vulnérable”, déclare, pour sa part, le Dr Gabriel Ranjalahy, chef du service de la tuberculose et de la lèpre. Une encyclopédie médicale indique qu'une personne tuberculeuse transmet la maladie si elle n'est pas soignée. Mais elle ne re présente plus de risque dès qu'elle entame le traitement. Un tuberculeux non soigné peut contaminer douze à quinze personnes.
Il va sans dire que la tuberculose demeure un problème de santé publique à Madagascar. Le fait pour les malades d'interrompre leur traitement, dès qu'ils se sentent mieux, ne fait qu'empirer les choses.
“Bien qu'il soit gratuit, les malades ne se montrent plus au contrôle, au bout de deux mois, pour une raison ou une autre, regrette le chef de service de la tuberculose et de la lèpre. Or, cette rupture du traitement leur est préjudiciable. Ils risquent de contaminer à nouveau leurs proches”.
Le programme national de lutte contre la tuberculose envisage de corriger cette tendance. Il entend porter le taux de guérison actuellement de 71% à 85 % d'ici cinq ans, d'atteindre un taux de dépistage avoisinant les 70 %, et de réduire le taux de mortalité lié à la maladie à 5% et non plus à 6%.
Le but étant de diminuer la circulation du microbe-bacille engendrant la maladie et son incidence dans la collectivité. Du pain sur la planche.

Henintsoa Andriamiarisoa

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