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Revue de presse de santé tropicale

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Questions à ... Tiana Ravelonarivo, Directeur général de l'Homéopharma

L'express de Madagascar | Madagascar | 16/03/2006 | Lire l'article original

La phytothérapie peut-elle pallier le risque de rupture de stock en antipaludéens ?
La situation ne doit pas faire paniquer l'opinion publique, car nous possédons toute une gamme de produits aussi bien thérapeutiques que préventifs. Notre pays possède diverses plantes médicinales permettant de guérir le paludisme et de faire baisser la fièvre. Je peux citer le "mandravasarotra" dont l'histoire est parmi les plus intrigantes, selon la légende.
On confère à cette plante la réputation de défenseur de l'organisme. Elle fluidifie et purifie le sang. Elle accroît la résistance à l'usure et à la dégénérescence précoces. Nous connaissons aussi le "vahona", ou aloe macroclada. C'est un remède de renommée pour son effet remarquable sur le système immunitaire, et traditionnellement utilisé dans la prévention ou le traitement de certaines formes de tumeurs et de maladies de dégénérescence.
Ces deux plantes sont exploitées dans la thérapeutique.

Pourquoi citez-vous, en particulier, ces deux plantes ?
Elles servent d'éléments de base dans la thérapeutique consistant, essentiellement, à accroître la défense immunitaire du corps humain. La pharmacopée traditionnelle améliorée les combine avec d'autres plantes et du miel.
En termes d'ingrédients, notre laboratoire utilise également le "ravintsara" et la pervenche. Les médicaments extraits de ces plantes peuvent être utilisés dans le traitement de la fièvre et du paludisme. Par ailleurs, nos produits sont exportés actuellement à La Réunion et à Maurice pour lutter contre le chikungunya, surtout ceux destinés à la prévention.

Vous voulez dire que des produits de l'Homéopharma peut guerir le chikungunya...
Je ne peux pas l'affirmer, parce que le problème de cette épidémie réside au niveau même du vecteur de la maladie. Les plantes exploitées jusqu'à maintenant ne permettent pas d'éliminer le virus. Le résultat du traitement du cas d'un médecin réunionnais, récemment de passage dans la capitale, a été encourageant.
Atteint d'une fièvre aigüe, nous l'avons soigné à partir de la pharmacopée traditionnelle améliorée. Au bout d'une semaine, son état a connu une amélioration notable, même s'il se plaint encore de certaines douleurs dans les jambes.
Sur ce point, nous avons le médicament phytorhumatisme, fabriqué à partir de combinaison de plantes, à savoir le "karakaratoloha" ou lygodium lanceolatum, le "katrafay" ou cadrelopsis grevei et la "lambohenjana" ou woodfordia fruticosa.

En quoi consiste la prévention ?
Elle a trait surtout en la protection contre les moustiques porteurs de virus. Des plantes permettent de fabriquer des produits anti-moustiques sous diverses formes, dont un lait et une huile à enduire la peau, et un diffuseur. L'ensemble est dénommé polyrom anti-moustique. On y trouve de la citronnelle, de l'eucalyptus citronné, du géranium, du "ravintsara", d'artémisia, de ledum palustre et de pyratrium.

Comment procédez-vous pour contribuer à la lutte contre la recrudescence de la dengue ?
Puisque la capitale n'est pas encore infectée par l'épidémie, nous commençons, actuellement, à disséminer les produits anti-moustiques dans les provinces, surtout à Toamasina. Nous en exportons également à Maurice et à La Réunion, à leur demande.

Pouvez-vous parler de l'état de votre stock ?
Je peux assurer que jusqu'à maintenant nous en avons assez. Toutefois, nous nous préparons déjà à l'augmentation de la demande. Dans ce cens, nous avons mis en œuvre un programme spécial pour renforcer notre production, aussi bien au niveau de l'extraction qu'à l'approvisionnement. Nous nous ravitaillons jusque dans le Sud-Est, à Vangaindrano.

Propos recueillis par Teholy Martin

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