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Mutations | Cameroun | 15/05/2007 | Lire l'article original
De la pharmacie française à la celle du Soleil, en passant par la pharmacie du Verset, les combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine (Act), ne sont même pas disponibles. On y retrouve plutôt les médicaments classiques comme le Coartem vendu à plus de 3000 Fcfa, selon les contenances. Joint par téléphone, la présidente du syndicat des pharmaciens d’officine, n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet. Toutefois certains de ses confrères pensent que, en signant cette convention, le ministère de la Santé publique a mis la charrue avant les bœufs.
Au ministère de la Santé publique, l’on rassure pourtant sur la mise en application dans les plus brefs délais de la convention. Le temps pour le comité mis en place de recenser les grossistes qui seront habilités à passer les commandes de médicaments à la Cename. Car, selon les termes de la convention, avant d'être livrés dans les pharmacies ou dans les formations sanitaires, les médicaments seront acquis à la Cename uniquement par les grossistes distributeurs et les centrales d'achats confessionnelles. Selon un fonctionnaire qui a requis l’anonymat, la démarche permet d’éviter que les médicaments soient vendus dans des circuits informels. Déjà, lors de la signature de ladite convention, le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, a recommandé la célérité dans le traitement des différentes commandes.
Il a également demandé aux pharmaciens de rationaliser leurs
acquisitions.
Par ailleurs, les habitants du Cameroun où le paludisme demeure l’endémie
majeure se posent des questions sur la nouvelle, qui, il y a quelques jours
les a enchanté. Surtout que, cette baisse de prix rendu possible grâce
à une subvention du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose
et le paludisme, vient résoudre la question de l`approvisionnement des
patients en médicaments contre le paludisme.
Avant que la présente décision ne soit étendue aux officines
privées, elle était en vigueur depuis deux mois dans les pharmacies
des hôpitaux publics où les patients déboursaient déjà
moins de 1.000 Fcfa pour le traitement du paludisme.
Cathy Yogo
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