«Le Japon est toujours disposé à apporter son assistance aux pays en développement, surtout, pour ce qui concerne la Santé… Nous espérons qu’au sortir de ce séminaire, on assistera à l’amélioration de la situation des enseignants et ainsi, à l’amélioration de la qualité des soins dans les centres de santé africains», introduit M. Irei.

Dans ce même cadre, Cheikh Ndiaye, représentant de l’Organisation mondiale de la Santé, (Oms) dira que «la gestion des ressources humaines pour la santé constitue un des éléments les plus préoccupants dans la mise en œuvre de (leurs) programmes de développement sanitaire dans la région africaine». Et de poursuivre : «La formation du personnel de santé apparaît, dès lors, comme un axe stratégique essentiel dans l’effort que doivent mener nos différents pays pour atteindre les objectifs de santé qu’ils se sont fixés.» Cette formation de quatre jours doit, donc, reposer sur une bonne définition des profils à former et doit être dispensée au sein des écoles de formation bien structurées et dotées d’un personnel enseignant de qualité. Mais, «ceci nécessite une évaluation périodique de la formation dispensée dans nos écoles de santé, des échanges d’informations entre ces écoles et la formation continue des enseignants», renchérit M. Ndiaye. Le thème, qui regroupe les techniciens de l’enseignement sanitaire pendant les autres jours qui viennent, est un sujet actuel et dont le résultat des travaux peut constituer une contribution de plus au perfectionnement des enseignants au seins des écoles de formation en santé dans la région africaine.

En tout cas, assure le représentant le l’Oms, son organisme «continuera d’apporter son appui aux pays dans le cadre de la stratégie régionale de développement des ressources humaines pour la santé dont le but est de renforcer les capacités des pays à optimiser l’utilisation de leurs ressources humaines pour la santé».
Pour sa part, le directeur de Cabinet du ministère de la Santé et de la Prévention, Farba Lamine Sall, s’est réjouit de l’importance accordée au secteur de la santé, par la coopération japonaise avant de camper son discours, sur le rapport entre l’offre et la demande dans le secteur de la santé. «Il faut multiplier les écoles de formation sanitaire, pour pouvoir couvrir l’intérieur des pays en développement, qui souffre de manque criard de personnels de santé», soutient-il. M. Sall estime encore qu’ils doivent «beaucoup former et bien former… pour que le droit à la santé ne soit plus un vain mot».

Aly FALL

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