Dans le Sud et le Sud-est, trois cliniques mobiles vont désormais parcourir les villages éloignées. Les crises médico-nutritionnelle dans cette partie de l’île sont de plus en plus aggravées par les aléas naturels répétés. Les conditions désastreuses dans lesquelles se trouvent la population entraînent souvent des abus domestiques, des mariages précoces, un manque d’accès au planning familial et des mesures drastiques prises par les mères pour nourrir leurs enfants. Les femmes et les filles rendues vulnérables sont les plus exposées à ces abus.

En réponse à cette crise, Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAD) est intervenu en déployant des cliniques mobiles dans 12 districts du sud et sud-est. Avec une subvention octroyée par l’USAID d’un montant de 2 millions de dollars, il a acquis ces trois cliniques mobiles pour prévenir la violence sexiste et les abus sexuels. Ces cliniques mobiles desservent plus de 100.000 personnes, dont plus de 2. 500 personnes handicapées. Plus de 19.000 personnes ont déjà accédé à ces services, notamment en matière de planification familiale et d’orientation, grâce auxquels les victimes peuvent connaître leurs droits et accéder à des services de protection contre la violence liée au sexe, rapporte l’USAID. D’ici à la fin de 2023, le FNUAP espère atteindre plus de 170 000 personnes sur les 2,23 millions de personnes vivant dans les zones recevant une aide humanitaire...

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