← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 03/04/2023 | Lire l'article original
Dakar, 3 avr (APS)- L’autisme touche un enfant sur 160 au Sénégal, soit 0,8% des enfants dont la tranche d’âge est de 4 ans, a indiqué Docteur Ndèye Awa Dièye, la cheffe des centres pédopsychiatriques de Thiaroye et de Diamniadio.
"D’après une étude réalisée entre 2014 et 2016, l’autisme touche un enfant sur 160 au Sénégal. Des statistiques qui correspondent à 0,8% des enfants dont la tranche d’âge est de 4 ans", a souligné Dr Ndèye Awa Dièye dans un entretien avec l’APS.
Ces chiffres sont "très approximatifs car beaucoup d’enfants ne sont pas amenés en consultation", précise-t-elle, soulignant que "les troubles autistiques apparaissent dès le bas âge et nécessitent aussi une prise en charge pluridisciplinaire".
La spécialiste a rappelé que "l’autisme est un handicap qui se manifeste par un trouble du développement d’ordre neurologique".
Décrétée par l’organisation des Nations unies, la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme est célébrée le 2 avril chaque année.
Parlant des stéréotypes, Docteur Dièye a cité "un enfant violent ou qui passe son temps à pleurer" tandis que "certains pour se calmer vont jusqu'à se mordre ou se cogner la tête contre un mur".
Selon elle, "tous ces comportements peuvent pousser les gens à les juger alors que ce sont des enfants incompris qui ont besoin d'aide".
"Ils ont aussi très souvent des goûts alimentaires particuliers. Certains ne mangent par exemple que du mou, d'autres du sec ou selon les couleurs des aliments", signale-t-elle.
La cheffe du centre pédopsychiatrique de Diamniadio et de Thiaroye a rappelé qu’il n’y avait que deux pédopsychiatres actuellement au Sénégal.
En 2020, Docteur Dièye a mis sur pied le centre ressources autisme de Dakar qui selon elle "est une structure semi privée appuyée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale".
"Beaucoup de parents faisaient des aller-retour quotidiens entre Dakar et Diamniadio pour la prise en charge de leurs enfants. Ils me disaient très souvent, si un centre existait à Dakar, ce serait bénéfique pour les enfants", ajoute-t-elle.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux