Les volontaires, ont appris à identifier les signes du virus chikungunya sur des personnes ainsi que l'attitude à adopter devant des malades et les pratiques nécessaires pour protéger la population contre l'épidémie.

Les secouristes qui seront envoyés sur le terrain après leur formation, devront entre autre amener les populations à changer de comportement et à respecter les mesures d'hygiène consistant à se débarrasser de tout réservoir de moustiques autour des maisons, nettoyer les alentours, utiliser les insecticides, les serpentins et les moustiquaires imprégnées.

Du matériel de pulvérisation envoyé par la Fédération internationale de la Croix rouge, leurs seront également remis lors de la phase pratique.

Il y a plus de 8 jours, le ministère gabonais de la santé a entamé une opération de désinsectisation des quartiers de Libreville et Owendo pour enrayer l'épidémie. Cette opération va durer douze mois.

Selon le Dr Médard Toung Mvé, plus de 2.000 nouveaux cas de contamination par le virus du chikungunya ont été recensés à Libreville et ses environs en une semaine, ce qui porte à 7.500 le nombre des personnes atteintes par l'épidémie depuis son apparition au Gabon.

Le virus chikungunya est transmis à l'homme par le moustique aedes et se manifeste par des fièvres, maux de tête et douleurs musculaires et articulaires.

Aucun décès attribuable à ce virus n'a été recensé à ce jour, a précisé le Dr Toung Mvé.

GN/YKM/JJS/YLG/07

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