Bouaflé, 18 mai 2023 (AIP)- Le projet Plus, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), a fait un plaidoyer auprès des autorités administratives, politiques, religieuses et des leaders communautaires pour la vulgarisation de la chimio-prévention pérenne (CPP) chez les enfants de moins de 24 mois à Bouaflé.

Le directeur adjoint du projet, Dr Kouakou Jacques, lors d’une activité sur le paludisme, mercredi 17 mai 2023, à Bouaflé, a expliqué que la chimio-prévention pérenne du paludisme est une intervention de prévention du paludisme chez les enfants de moins de 24 mois. « Cette intervention consiste à donner un médicament à titre préventif aux enfants lors de leurs séances de vaccination », a-t-il ajouté, avant d’inviter les autorités de Bouaflé à s’approprier le projet et amener les populations à y adhérer.

Dr Kouakou a souligné que l’objectif de ce projet, d’une durée de cinq ans (2021-2025), mis en œuvre dans les districts sanitaires d’Abengourou, de Bouaflé et de Séguéla, est de réduire la mortalité chez les nourrissons de moins de 24 mois.

« On est en collaboration avec le PNLP. Que cette intervention puisse continuer après la fin du projet », a-t-il plaidé.

Selon le rapport annuel de la situation sanitaire, en 2020, dans la région de la Marahoué, 100 020 cas de paludisme simple ont été enregistrés chez les enfants de zéro à quatre ans et 217 744 cas chez ceux de cinq ans et plus.

Pour le département de Bouaflé, 58 139 cas ont été relevés pour la première tranche d’âges contre 126 441 cas pour la seconde tranche d’âges, a affirmé le médecin-chef de l’Action sanitaire et de l’Hygiène publique du district sanitaire de Bouaflé, Dr Kouamé Kouassi Benjamin.

Concernant le paludisme grave, 1550 cas ont été enregistrés chez les enfants de moins de quatre ans contre 1183 chez les enfants de plus de quatre ans.  Au niveau de Bouaflé, 1058 cas ont été notés chez les enfants de moins de quatre ans et 921 cas pour les enfants de plus de quatre ans...

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