← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le Faso | Burkina Faso | 19/06/2023 | Lire l'article original
Ce lundi 19 juin 2023 s’est ouvert à Ouagadougou, l’atelier pré-congrès de dissémination des directives de l’OMS pour la santé reproductive et maternelle au profit des sociétés nationales membres de la Société africaine de gynécologie et obstétrique (SAGO). L’atelier est organisé conjointement par la Société des gynécologues obstétriciens du Burkina (SOGOB) et l’Organisation mondiale de la santé et se tient en prélude au 10e congrès de la SOGOB prévu du 21 au 23 juin 2023 à Ouagadougou.
Selon l’OMS le ratio de mortalité maternelle dans les pays les moins avancés était de 415 pour 100 000 naissances en 2017 contre 10 pour 100 000 en Europe. « En 2020, environ 287 000 femmes sont décédées pendant ou après une grossesse ou un accouchement. Près de 95 % des décès maternels, dont la plupart auraient pu être évités, sont survenus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. On estime qu’environ 87 % des décès maternels dans le monde sont survenus en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Les crises humanitaires, les conflits, les catastrophes et les situations de crises sanitaires telles que les pandémies sont des facteurs aggravants », a indiqué Dr Seydou Coulibaly, représentant résident par intérim de l’OMS au Burkina Faso.
Au Burkina Faso, la mortalité maternelle a connu une baisse significative passant de 727 à 310 pour 100 000 naissances vivantes entre 1990 et 2015. Malgré ces chiffres encourageants, de nombreuses femmes continuent de perdre la vie en voulant la donner et ce, en raison de diverses complications obstétricales telles que les hémorragies graves, les infections puerpérales, l’hypertension artérielle, les complications de l’accouchement et les avortements non sécurisés, etc.
En vue de contribuer à l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle (faire passer en dessous de 70 pour 100 000 naissances vivantes à l’horizon 2030), néonatale et infantile, de nouvelles recommandations dans la formation de base des médecins et des sages-femmes ont été formulées par l’OMS. En prélude au 10e congrès de la Société des gynécologues obstétriciens du Burkina couplé à son 30e anniversaire qui se tient sous le thème : « La contribution de la SOGOB pour l’amélioration de la santé maternelle et périnatale au Burkina Faso », un atelier pré-congrès a été organisé en vue de disséminer ces nouvelles directives de l’OMS sur la santé reproductive et maternelle...
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux