L’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), fait le bilan de la mise en œuvre du projet CARDIO-PREV, développer la recherche multidisciplinaire pour prévenir et prendre en charge les maladies cardiovasculaires. C’était au cours d’un atelier, qui a regroupé l’ensemble des acteurs de mise en œuvre. Financé par l’académie de recherche et d’enseignement supérieur de Belgique, le projet a couvert la période 2018-2023. Il a été coordonné par les professeurs Séni Kouanda et Fati Kirakoya.

Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent l’une des principales causes de décès dans le monde. En 2011, elles étaient à la base de 17,7% des décès au Burkina Faso. Si les enquêtes STEP 2013 et 2021 ont permis d’évaluer à l’échelle nationale la prévalence des risques de MCV, il n’en demeure pas moins que la situation épidémiologique soit mal connue et que les données disponibles sur les capacités du système de santé du pays à prendre en charge ces maladies sont parcellaires et insuffisantes. C’est face à cette situation et pour apporter sa contribution, que l’institut de recherche en sciences de la santé, en partenariat avec l’université libre de Belgique, a initié le projet CARDIO-PREV.

Projet de recherche pour le développement, CARDIO-PREV avait pour objectif de contribuer à adapter le système de santé burkinabè au contrôle des maladies cardiovasculaires. Pour se faire, le projet s’est donné pour mission de renforcer les capacités des acteurs de la recherche, et de produire des données actualisées sur l’épidémiologie et les déterminants socioéconomiques et culturels des maladies cardiovasculaires, afin de mieux orienter les stratégies nationales de lutte contre ces maladies...

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