L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, cette semaine, que des doses du nouveau vaccin contre le paludisme vont être déployées au Cameroun dans les prochains mois. L’OMS promet que la première cargaison sera disponible au dernier trimestre de l’année. Le programme de vaccination, lui, va par contre débuter en 2024. C’est le même calendrier pour tous les 12 pays du continent qui vont participer à ce programme de vaccination pour lequel l’OMS fonde de grands espoirs.

« Ce vaccin contre le paludisme attendu depuis longtemps constitue une percée pour la science, la santé des enfants et la lutte contre le paludisme. L’utilisation de ce vaccin en plus des outils existants pour prévenir le paludisme pourrait sauver des dizaines de millier de jeunes vies chaque année », a indiqué l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS.

Comme lui, la Botswanaise Matshidiso Moeti, présidente Afrique de l’OMS, parle d’une « lueur d’espoir pour le continent ». D’autant plus que ce programme est appelé à s’étendre très rapidement à d’autres pays africains. Plus d’une vingtaine a même déjà entrepris des démarches dans ce sens auprès de l’OMS.

Il faut indiquer que pendant ce programme de plusieurs mois, des enfants issus des communautés vulnérables au paludisme vont recevoir des doses du RTS,S, nouveau vaccin homologué et produit par le laboratoire britannique GSK avec l’appui de l'Alliance du vaccin (Gavi). Cette dernière se dit désormais préoccupée par la thésaurisation des fonds pour financer l’expansion de ce programme à toute l’échelle de la partie subsaharienne du continent.

Michel Ange Nga

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