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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 26/09/2023 | Lire l'article original
Diamniadio, 26 sept (APS) – Le fardeau des maladies cardiovasculaires va doubler d’ici 2030 si rien n’est fait, a alerté le Professeur de médecine interne et cardiologue, le Camerounais Samuel Kingue, rappelant que déjà en 2013, ces maladies avaient fait un million de décès en Afrique subsaharienne.
« Les maladies cardiovasculaires sont au 1er rang dans toutes les régions de l'Afrique. En 2013, nous étions à un million de décès en Afrique subsaharienne et elles représentent 11 % de la mortalité globale en Afrique », a déclaré le Professeur de médecine interne et cardiologie à l'université de Yaoundé, Samuel Kingue.
Il prenait part à la session consacrée aux maladies cardiovasculaires à la conférence internationale sur l'épidémie des Maladies Non Transmissibles (MNT) ouverte lundi au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio à l'initiative de l'African Research Network (ARN).
Dans sa communication sur « la situation actuelle de l'hypertension artérielle et des maladies cardiovasculaires en Afrique », il a signalé que « d'ici 2030, si rien n'est fait, le fardeau de ces maladies va doubler ».
Revenant sur les maladies cardiovasculaires comme l'hypertension artérielle (HTA), il a souligné que « nous avons une incidence de 30 % en Afrique et 46 % des adultes âgés de 25 ans et plus sont hypertendus. En 2010, le HTA avait fait 500.000 décès », a t-il rappelé.
Pour le cardiologue, il faut mettre en place des stratégies « comme prévenir surtout et agir dès l'enfance. Nous devons également nous alimenter de manière propice et nous habituer à faire du sport », a t-il conseillé.
Selon lui, « quand l'hypertension est déjà là, il faut suivre le traitement et avoir les mesures de vigilance mais surtout inclure la prise en charge des maladies cardiovasculaires dans les soins de santé primaire ».
Dans sa communication sur « les problèmes à résoudre pour une prise en charge optimale des maladies cardiovasculaires », le Professeur Rolland Nguetta de la Côte d'Ivoire a souligné que « les soins coûteux sont un problème pour nos populations, d'où le recours à la médecine alternative ».
« Il y a également les défis liés au déficit des ressources humaines, une mauvaise répartition des spécialistes. Ce qui pose le problème d'une qualité des soins », a-t-il relevé.
En Afrique, il y a moins d'un cardiologue pour 300.000 habitants, a affirmé Pr Nguetta...
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