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Prolifération/Médicaments de rue : Quand le système de santé s’effondre

Le front | Côte d'Ivoire | 01/06/2007 | Lire l'article original

La lutte contre les médicaments de rue ne semble pas trouver de solution durable dans notre pays malgré l’appui de la force publique. L’utilisation des médicaments de rue s’est même intensifiée depuis la crise du 19 septembre 2002 qui a accentué la pauvreté et multiplié le nombre de sans emplois et de chômeurs. La précarité s’est installée dans les entreprises. Dans le travail tout comme dans les familles, se soigner est un véritable parcours du combattant tant le coût excessif des prestations est insurmontable.

Des entreprises, et très peu, peuvent se targuer d’avoir souscrit une assurance maladie pour les travailleurs. Si les salaires se paient difficilement, les travailleurs se débrouillent dans la plupart des cas pour se soigner, et soigner la famille avec le peu de moyens. Notre système de santé s’est effondré. Et la seule pharmacie qui offre quelques médicaments pour quelques sous ou en fonction des moyens, reste la pharmacie de la rue malgré les conséquences bien connues d’insuffisances rénales, de troubles cardiaques, etc.

Le patient doit consulter un spécialiste qui a qualité de délivrer un protocole thérapeutique pour un traitement efficace. Et, cela a un coût que nombre de démunis voudraient bien s’en passer. Malheureusement, le coût onéreux des circuits de consultations externes poussent les démunis économiquement à emprunter le raccourci en absorbant, au risque de leur vie, le médicament de la rue. Une consultation coûte au bas mot 1000 F quand il s’agit d’un infirmier, et 5000 F pour un généraliste et 14 000 pour un spécialiste. Des sommes qui permettent d’obtenir quelques médicaments sans consultation même dans une pharmacie légale.

La consultation est donc l’un des freins à l’accessibilité aux soins de qualité. Bien sûr, cela a un coût, la mort à portée. Mais que faire ? Ce handicap peut être levé par les pharmaciens s’ils s’engagent dans des actions d’envergure de sensibilisation sur les dangers de l’automédication sans le recours à un professionnel de santé. Ce qui semble avoir commencé cette semaine par l’ordre de pharmaciens. Les pharmaciens opèrent le déconditionnement, une véritable vente au détail des produits de sorte à ce que, chaque patient qui vient dans l’officine en sorte avec quelque chose.

Ce n’est pas la meilleure solution d’attirer les populations dans les officines légales, mais c’est l’une des stratégies qui freinera la prolifération des médicaments de rue. Et comme la sensibilisation coûte cher, l’Etat devra s’y associer pour récupérer le manque à gagner fiscal. En attendant, les pharmaciens devront supporter des brigades pour veiller à la concurrence déloyale que leur livrent les médicaments de rue. Cette opération a un prix ce qui fera réfléchir les adversaires, vendeurs de médicaments de rue.

Aujourd’hui, peut-on supprimer en Côte d’Ivoire les médicaments de rue ? Surtout que ces temps-ci, des dispensaires et hôpitaux publics se sont illustrés dans des arrêts de travail intempestifs et répétés. Des arrêts de travail qui font plus de mort subite que les médicaments de rue. Quand les centres de santé et les hôpitaux et Chu sont devenus des lieux pour tuer en refusant l’assistance médicale, il ne faut pas s’étonner que les guérisseurs traditionnels et les vendeurs de médicaments de rue connaissent leur printemps. La lutte contre les médicaments de rue est un combat multiforme à mener par tous.

Dosso Finan

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