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Adiac Congo | Congo-Brazzaville | 22/03/2024 | Lire l'article original
Line est svelte, de teint clair, et Naomie, haute comme trois pommes avec un teint d’ébène. Ne vous fiez pas à leurs apparences, ces deux biologistes savent ce qu’elles veulent et ce n’est pas un hasard si elles se retrouvent dans les locaux élitistes du Centre de recherches sur les maladies infectieuses, Christophe-Mérieux (ex-Orostom) à Brazzaville, sous la tutelle du Pr Francine Ntoumi.
Entrer dans les rangs des femmes qui s’investissent pour éradiquer les maladies infectieuses émergentes et réémergences ainsi que les maladies tropicales négligées en Afrique, tel est le leitmotiv de Line Lobaloba, la vingtaine, étudiante en instance de thèse de doctorat à l’Université Marien-Ngouabi. « Un jour, j’aimerais que mon nom soit cité dans les rangs des femmes qui font avancer la recherche dans la lutte contre les maladies infectieuses en Afrique », dit-elle avec sourire. Un rêve qu’elle croit possible dès lors qu’elle a franchi les portes de la Fondation congolaise de recherche médicale (FCRM) où elle travaille sur sa thèse qui porte sur « Les maladies infectieuses émergentes et les maladies tropicales ». En termes clairs, Line travaille principalement sur l’immunologie des maladies infectieuses qui consiste à cibler l’immunité due aux infections virales. Des recherches passionnantes, selon Line Lobaloba, qui espère trouver des solutions pour mettre fin à ces maladies qui font encore trop de victimes en Afrique.
Pour la Journée internationale des droits des femmes, elle recadre les choses, estimant que la journée du 8 mars « n’est aucunement une fête d’exhibition où les femmes se pavanent vêtues de pagnes et criant à qui veut les entendre des slogans, mais c’est une journée de réflexion où les femmes, et particulièrement les jeunes filles, doivent s’engager dans le travail (et peu importe le métier qu’elles font) pour pouvoir améliorer leurs conditions de vie et celles des autres. Ce n’est pas facile je le sais, mais avec la détermination, on peut aller où on veut ».
Pour Mita Naomie Merveilles Dello, 25 ans, elle fait son entrée il y a un an à la FCRM. Un rêve devenu réalité. Chose inimaginable pour la jeune fille qui a dû tenir tête à sa mère et surtout batailler fort contre son frère qui tenait absolument qu’elle fasse des études d’économie comme lui.
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