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Revue de presse de santé tropicale

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Lutte contre le SIDA : Un nouveau produit disponible au Burkina

Sidwaya | Burkina Faso | 12/06/2007 | Lire l'article original

Ouagadougou a abrité, samedi 9 juin 2007, un symposium scientifique sur la lutte contre le SIDA au Burkina Faso. Ce symposium a enregistré le lancement d’un produit antirétroviral. Dans l’entretien qu’il a accordé à Sidwaya, M. Alassane Diagne, responsable des laboratoires Merck Sharp et Dohme international (MSD) situe sur l’importance et l’intérêt de ce nouveau produit.

Sidwaya (S.) : M. Alassane Diagne, pouvez-vous présenter à nos lecteurs le nouveau produit que vous venez de lancer au Burkina Faso ?

Alassane Diagne (A.D.) : Nous avons profité du symposium pour lancer notre nouveau produit qui s’appelle ATRIPLA. Il est un antirétroviral, une trithérapie pour être plus exact.

Il est composé de trois molécules différentes, une conjugaison des efforts de trois firmes pharmaceutiques, chacune des firmes ayant contribué avec une molécule. Donc ATRIPLA est la somme de travail des laboratoires
Merck Sharp et Dohme international (MSD) qui a contribué avec la molécule Efavirenz, les laboratoire Bristol Meyer Squibb (BMS) avec le Ténofovir et les laboratoires Guilead avec l’Entricitabine.

C’est une joint-venture entre ces laboratoires, le privilège de la promotion du produit revenant à MSD. La spécificité de ATRIPLA est qu’il apporte un soulagement dans le traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) pour une meilleure adhérence et une meilleure observance à raison d’un comprimé par jour en une seule prise.
Depuis 1989 jusqu’à une date récente, les PVVIH prenaient au moins 27 comprimés par jour. Ce qui est vraiment astreignant et difficile à supporter.

Egalement, ce nombre élevé de comprimés empêchait d’observer convenablement le traitement. Ce qui entraînait souvent des résistances. Maintenant avec cette innovation majeure, ATRIPLA soulagera un tant soit peu les PVVIH. Par ailleurs, ce nouveau produit n’engendre pas de complications, notamment celles neurologiques, d’augmentation anormale de poids, etc.

S. : ATRIPLA s’intéresse-t-il aux enfants ?

A.D. : Des études sont en cours dans ce sens. Tout nouveau produit n’est pas immédiatement mis à la disposition des enfants compte tenu de leur fragilité. Pour l’instant, il est uniquement disponible pour les adultes qui représentent 80 % des PVVIH du monde.

S. : Pourquoi avoir attendu maintenant pour lancer ce produit au Burkina Faso ?

A.D. : Je vous affirme que le Burkina Faso est le premier pays à bénéficier de ATRIPLA en Afrique de l’Ouest.
Ce qui va faire des jaloux dans la sous-région. Nous comptons le lancer prochainement au Sénégal et ensuite en Côte d’Ivoire. Après, suivront les autres pays du continent. Le Burkina Faso a été choisi en Afrique de l’Ouest parce que de mon humble avis, il est un pays de référence. Premièrement, il dispose d’un plateau technique d’un niveau élevé. Deuxièmement la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) jouit d’une crédibilité, ce qui écarte d’office tout problème de rupture. Enfin, les responsables du secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) sont d’une compétence et d’une probité exemplaires. Une somme de mérites qui nous a amené à choisir le Burkina Faso comme premier pays de l’Afrique de l’Ouest à bénéficier de ATRIPLA.

S. : Ce nouveau produit est-il accessible financièrement et géographiquement aux populations du Burkina Faso ?

A.D. : Il est parfaitement accessible aussi bien financièrement que géographiquement aux populations du Burkina Faso. A MSD, nous nous accrochons au dollar, une monnaie qui est présentement en train de baisser. ATRIPLA coûte 50 euros, environ 32 000 F CFA pour une boîte d’un mois de traitement. Il est fort possible que ce prix connaisse une baisse sensible dans les jours à venir. Mais pour l’instant, il est bon de savoir que nos produits sont au prix coûtant, c’est-à-dire que nous ne faisons aucun bénéfice avec les pays en voie de développement.
Le stock est assez suffisant présentement. Notre laboratoire dispose actuellement d’un stock de sécurité pouvant répondre à la demande mondiale. Au demeurant, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour qu’il soit partout au Burkina Faso.

Propos recueillis par Charles OUEDRAOGO

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