Dans la même veine, on note que les enseignants ont des comportements sexuels à risque. C’est fort de ce constat que le ministère de l’Education nationale (Men) et le plan d’urgence américain pour la lutte contre le VIH/SIDA (Pepfar) ont initié, il y a quelques années, un projet dénommé VIH et les écoles : élèves et enseignants contre la pandémie. L’objectif du projet est d’améliorer la qualité de la prévention du VIH/SIDA par le développement de compétences pour une vie saine durable et le changement de comportement en milieu scolaire afin de retarder les rapports sexuels chez les élèves, favoriser la réduction voire le refus de partenaires multiples et l’utilisation correcte de condom (préservatif) chez les travailleurs tout en évitant les attitudes discriminatoires vis-à-vis du genre et de stigmatisation.

Les résultats attendus d’ici fin 2008 sont entre autres l’extension des activités du projet sur 10 sites (en incluant Man, Bouaké et Korhogo), l’extension de l’enseignement du life skills dans tous les établissements situés sur les sites du projet, le développement de la prise en charge dans le monde du travail.

On note aussi, au nombre des résultats, la formation de plus de 5.251 pairs éducateurs-élèves (3.460) et travailleurs (1791), la sensibilisation d’environ 76.800 personnes dont 28 800 élèves, la prise en charge d’environ 1250 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) avec l’appui de 190 personnes ressources et bien d’autres.

Aristide Junior

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