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Prise en charge médicale des femmes "fistuleuses" : Une vingtaine de femmes seront opérées

Sidwaya | Burkina Faso | 13/06/2007 | Lire l'article original

Le club des femmes professionnelles et de carrières libérales en partenariat avec la direction de la Santé et de la famille et le Centre hospitalier universitaire Yalgado- Ouédraogo a lancé, le mardi 12 juin à Ouagadougou, une campagne nationale de prise en charge de la fistule obstétricale. "Enfin, je peux m'estimer femme comme les autres. Il y a une année de cela, j'étais la risée de tout le monde. Souffrant d'une fistule obstétricale suite à mon premier accouchement, j'ai été abandonnée par mon mari.

J'ai dû me réfugier chez mes oncles maternels et c'est à Ouagadougou où grâce au club des femmes professionnelles et de carrières libérales, j'ai subi avec succès une intervention chirurgicale. Aujourd'hui je me réjouis beaucoup et je remercie tous ceux qui ont contribué à me faire recouvrer la santé. A ces femmes qui souffrent toujours de cette maladie je leur demande d'être courageuses et de garder espoir..."

C'est en ces termes qu'Elisabeth Bonkoungou, 24 ans, ressortissante de Koudougou (province du Boulkiemdé) s'est exprimée à la cérémonie de lancement de la campagne nationale de prise en charge des fistules obstétricales. Témoignage pathétique certes, mais qui cache la partie visible de l'iceberg. En effet, appelée maladie de la honte par les uns, et malédiction par les autres, la fistule est une maladie invalidante qui fait perdre, selon le docteur Sophar Hien, la dignité et la joie d'être femme. La plupart des malades perdent leur mari, las de supporter les charges médicales et les odeurs dues aux pertes incessantes d'urines et ou de selles. C'est pour lutter contre ce fléau et permettre à ces femmes dites fistuleuses de retrouver la joie de vivre que le club des femmes professionnelles et de carrières libérales, en partenariat avec la direction de la Santé et de la famille et le Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo, a organisé cette journée de prise en charge de la fistule obstétricale.

"La honte d'une femme est la honte de toutes les femmes", remarque la présidente du club, Mme Ramata Kabré. C'est pourquoi, poursuit-elle, "le club a toujours œuvré à la contribution d'un meilleur épanouissement de la femme fistuleuse". Ainsi, au cours de cette campagne, une vingtaine de femmes qui souffrent de fistule obstétricale seront opérées. Un chiffre en deçà de la réalité, car "ne représentant même pas le haut de l'iceberg de la fistule". Selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour 100 décès maternels dans les pays en voie de développement comme le Burkina, on compte au moins 10 femmes "fistuleuses". Au Burkina, révèlent les mêmes sources, il y a une à deux fistules pour 500 à 1000 accouchements et sur 100 consultations en chirurgie, on dénombre 5 à 7 fistules.

Les principales causes de cette maladie invalidante sont le travail prolongé (pendant l'accouchement), les accidents d'actes médicaux ou chirurgicaux, les grossesses précoces, l'accouchement non assisté par un personnel qualifié.
Les retards liés à l'évacuation et les pratiques traditionnelles favorisent également la survenue de fistules. La meilleure lutte contre cette maladie, estime la directrice de la direction de la Santé et de la famille, Mme Fatimata Zampaligré, est la prévention.
Aussi, invite-t-elle les professionnels de la santé à s'engager dans la prévention des fistules par l'amélioration de la prise en charge des parturientes et la sensibilisation des femmes.

Aline Verlaine KABORE

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