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Revue de presse de santé tropicale

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Questions à ... Orélys Ratsirahonana, Responsable de la division mobilisation sociale

L'express de Madagascar | Madagascar | 21/03/2006 | Lire l'article original

Madagascar peut-il éliminer la tuberculose en tant que problème de santé publique d'ici quelques années ?
Nous pouvons y parvenir si les moyens financiers nous permettent d'agir. D'ailleurs, les médecins et paramédicaux sont là pour la sensibilisation. Le programme national tuberculose, qui mène les actions de lutte, entend porter le taux de guérison actuel de 71% à 85 % d'ici cinq ans. Par ailleurs, il vise à atteindre un taux de dépistage avoisinant les 70 % et à réduire le taux de mortalité lié à la maladie à 5% pour la même période.

Pourquoi la prévalence de la tuberculose est-elle élevée dans la ville d’Antananarivo ?
La promiscuité des zones d'habitation s'avère être la première cause de cette prévalence élevée dans la ville d'Antananarivo. La tuberculose affecte 273 personnes sur 100 000. Or dans la région Anosy, la prévalence de la maladie est de 140 sur 100 000 habitants contre 228 sur 100 000 dans l'Atsimo Andrefana et 266 sur 100 000 dans le Menabe.
A l'instar de toutes les capitales, Antananarivo est une zone d'attraction et par conséquent peuplée. De ce fait, une famille de dix personnes cohabite souvent dans un logement non décent. Cette condition de vie qui ne respecte pas l'hygiène favorise la propagation des bacilles de Koch engendrant la maladie.

Outre la promiscuité du milieu, y a-t-il d'autres facteurs favorables à la propagation de la maladie ?
La pauvreté y est également pour quelque chose. Certaines personnes travaillent dur mais ne mangent pas à leur faim. Or cette habitude alimentaire affaiblit leur anticorps et leur système immunitaire. De ce fait, elles sont vulnérables aux bacilles de Koch qui sont les vecteurs de la tuberculose.

Quelles sont les actions à entreprendre pour limiter la prévalence de la tuberculose dans la ville ?
La communication est primordiale. Il est nécessaire de faire connaître au plus grand nombre que la tuberculose est une maladie qui se soigne. Le public doit se faire dépister dès que la toux persiste plus de trois semaines. D'ailleurs, des centres de dépistage et de traitement sont mis en place au niveau des vingt deux régions. Au niveau des districts, il en existe 205 dont seize à Antananarivo. Et au niveau communal. Tandis qu'au niveau communal, 753 centres de traitement sont disponibles. L'attention du malade doit aussi être attirée sur la nécessité d'une bonne observance thérapeutique, afin d'éviter le risque de rechute et de sélection de bacilles résistants.

Qu'en-est-il de la prise en charge ?
Le dépistage de la tuberculose en laboratoire et son traitement sont gratuits au niveau de toutes les formations sanitaires publiques ou privées, de la Grande île. Le programme national de lutte contre la tuberculose, financé par le Global Fund, les approvisionne en médicaments.
Le traitement de cette maladie qui se manifeste souvent par la forme pulmonaire se fait sur huit mois. Les deux premiers mois requièrent un contrôle rigoureux puis au cinquième et septième mois, un contrôle périodique.

Propos recueillis par Henintsoa Andriamiarisoa

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