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Insuffisance rénale : Le centre de traitement privé menacé de fermeture

Sud Quotidien | Sénégal | 12/06/2007 | Lire l'article original

Le centre polyvalent de diagnostics et de traitement installé à Dakar par une organisation humanitaire italienne qui dispose de plus d’une vingtaine de machines de traitement d’une insuffisance rénale menace de fermer ses portes. Depuis deux ans, les responsables de cette structure sanitaire courent, en vain, derrière une signature de convention avec le ministère de la Santé pour leur permettre de fonctionner correctement. Le conseiller juridique du centre humanitaire accuse et révèle que dans ce pays tant que les gens s’adonnent au jeu de la corruption rien ne pourra marcher.

En face de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a été érigé un imposant bâtiment, il abrite le centre destiné à soulager les malades souffrant d’insuffisance rénale. Ce centre de dialyse est équipé d’un plateau technique assez relevé. Mais malgré cela la structure qui est à vocation purement humanitaire fonctionne de manière très laborieuse.

Ce qui n’a pas l’air de démotiver ses responsables qui se disent déterminés à se battre pour que le centre puisse soigner des malades souffrants d’insuffisance rénale. Ils l’ont rappelé ce week-end, c’était à l’occasion d’une cérémonie de remise de dons de médicaments, de fournitures scolaires et de jouets aux enfants des cases de tout petit installés dans la ville de Guédiawaye. Les mêmes responsables de cette structure ont révélé que si une solution n’est pas trouvée, et que leurs charges continuent d’augmenter, le centre sera obligé de fermer ses portes et de déménager vers d’autres pays de la sous-région.

Le centre dispose d’une vingtaine d’appareils de dialyse flambant neufs, des lits avec balance et des tonnes de médicaments pour une meilleure prise en charge des patients. Selon les responsables de la structure, l’association humanitaire n’a pas pour vocation de faire des bénéfices au détriment des populations. Les tarifs appliqués actuellement sont moins coûteux que ceux des structures sanitaires de la place. Ils sont uniquement appliqués pour résorber les charges du centre. D’ailleurs, « ces tarifs peuvent être revus à la baisse », selon un des responsables. Et « c’est à l’Etat de définir les besoins ». Mieux, ont-ils précisé, chaque année, l’Etat peut établir le nombre de personnes pouvant bénéficier d’une prise en charge gratuite auprès du centre.
Pour le conseiller juridique de la structure sanitaire, il s’agit au terme de 10 ans de fonctionnement de rétrocéder au Sénégal tout l’équipement réhabilité avec des dons de matériels. « Le comble serait de perdre tout cela ».

Et le même conseiller de la structure d’ajouter que le centre d’assistance vient en appui aux structures médicales en place qui sont submergées par la forte demande. Le conseiller juridique de s’interroger : ‘ comment un centre pareil dont l’investissement prévu est environ 10 milliards de F Cfa avec actuellement 24 appareils et des matériels aussi performants pourrait-il échapper à notre pays ? ». Ce serait un ‘ crime », s’il est fermé poursuit l’avocat-conseil de la structure avant de révéler en outre que le parquet devrait ouvrir une enquête sur les dons médicaments que les autorités sanitaires ont refusé de prendre. Ce qui constitue, selon lui, un ‘ délit de plus contre la population pour non-assistance à personnes en danger ». Pointant toujours du doigt les responsables sanitaires, l’avocat-conseil de la structure pense que le chef de l’Etat devrait s’impliquer pour obliger à situer les responsabilités dans cette affaire.

Interpellé sur la question, un responsable du ministère de la Santé soutient que cette lenteur est liée à la procédure que devra suivre une enquête en cours. Pourtant il reconnaît que l’initiative a été saluée par les autorités sanitaires avant de faire savoir que deux cliniques privées ont commencé à déjà à fonctionner.

Par Cheikh Tidiane MBENGUE

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