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Le soleil | Sénégal | 25/06/2007 | Lire l'article original
La coordinatrice en santé de la reproduction d’expliquer qu’à Kaolack, "les femmes enceintes commencent les consultations prénatales tardivement. A partir du 3e, 4e trimestre ou même parfois au 9e mois de la grossesse. Alors que les normes, c’est d’avoir 4 consultations prénatales avant l’accouchement". Or, tient à préciser Mme Thiam, "la première consultation prénatale doit se faire le 1er trimestre, la seconde au 2e trimestre, la troisième consultation au 3e trimestre et éventuellement au 9e mois de la grossesse". Ce qui n’est pas le cas, note-t-elle. Un problème majeur de couverture de consultation prénatale qu’il convient de résorber.
A cela s’ajoute, souligne Mme Thiam, le problème des accouchements assistés. Car, il est constaté que, même si les femmes font les consultations prénatales, la plupart d’entre elles accouchent à domicile, avec tous les risques que cela comporte. Mais, ce phénomène est lié certainement à l’ignorance, au manque de moyens et au problème d’accessibilité géographique aux structures de santé surtout en milieu rural. Seulement, à Kaolack, le problème se pose avec moins d’acuité puisque chaque quartier dispose d’un poste de santé doté d’une maternité. L’autre problème crucial évoqué se situe au niveau de la planification familiale avec un indicateur de 3 % pour un objectif de 10 % des femmes en âge de procréer. C’est pour cela que la formation des relais se justifie.
Puisque, les différents participants semblent maintenant bien outillés pour porter la voix aux populations ; les sensibiliser sur la véritable définition de la santé de la reproduction, ses composantes et les bénéficiaires des services. Aussi, ces relais devraient être en mesure de définir le genre et faire le lien entre celui-ci et la santé reproductive. D’autant que, selon la coordinatrice de la santé de la reproduction à Kaolack : "un soutien accru est attendu des hommes par rapport surtout aux consultations prénatales, aux accouchements assistés et aussi à l’utilisation des services de planification familiale. Car, la femme n’a pas peut-être le pouvoir de décision encore moins les ressources financières et matérielles nécessaires pour pouvoir respecter tout ce processus".
Donc sur le terrain, un important travail attend les relais qui ont été formés pour sensibiliser non seulement femmes et les hommes, mais aussi les grand-mères considérées comme étant les gardiennes des maisons. Signalons que le projet Santé 2, selon son superviseur Alioune Kandji, intervient dans quatre (4) volets stratégiques que sont la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, la lutte contre le paludisme, les IST/VIH et la promotion des mutuelles de santé. Tout en mettant l’accent sur l’approche genre.
MOHAMADOU SAGNE
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