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Le soleil | Sénégal | 26/06/2007 | Lire l'article original
Sauf pour le tableau d’affichage dressé sur le fronton de la porte où il est écrit en gros caractère « Centre polyvalent de diagnostic et de traitement ». La maison dispose d’une grande cour carrelée. Le bâtiment respire une peinture neuve. Au rez-de-chaussée, de grosses machines sont disposées dans leur emballage. Au premier étage, de grandes chambres font office de salles de patients avec des lits et une installation de machine pour le traitement de l’Insuffisance rénale. Ce centre de dialyse est équipé d’un plateau technique assez relevé. L’Insuffisance rénale, on le sait fait souffrir beaucoup de Sénégalais. Son traitement nécessite une assise financière. Les établissements de santé offrant des services de dialyses ne sont pas nombreux et leurs coûts sont onéreux.
C’est pourquoi, selon le conseiller juridique d’Assofal, Me Ciré Ly, ce centre aura pour vocation d’aider les malades nécessiteux à se prendre à charge. « Mais aujourd’hui, ce centre peine pour continuer ses activités par défaut de convention le liant à l’Etat du Sénégal. Ils attendent depuis longtemps une autorisation pour continuer leurs activités et aussi se lancer dans d’autres œuvres humanitaires dans le domaine de la santé », souligne Me Ly. Il en ajoute que les responsables de cette structure ont révélé que si une solution n’est pas trouvée, et que leurs charges continuent d’augmenter, le centre sera obligé de fermer ses portes et de déménager vers d’autres pays de la sous-région.
Le centre dispose d’une vingtaine d’appareils de dialyse flambant neufs, des lits avec balance et des tonnes de médicaments pour une meilleure prise en charge des patients. « L’association n’a pas pour vocation de faire des bénéfices au détriment des populations. Les tarifs appliqués actuellement sont moins coûteux que ceux des structures sanitaires de la place. Ils sont uniquement appliqués pour résorber les charges du centre. D’ailleurs, ces tarifs peuvent être revus à la baisse », assure Me Ly. Pour lui, il s’agira, de la convention avec l’Etat du Sénégal, au terme de 10 ans de fonctionnement de rétrocéder tout l’équipement réhabilité avec des dons de matériels.
OUMAR NDIAYE
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