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Revue de presse de santé tropicale

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Aspects éthiques, réglementaires : Un comité pour réfléchir sur une loi sur le don d’organes

Le soleil | Sénégal | 03/07/2007 | Lire l'article original

Par rapport à la religion, il n’y a pas de contre-indication pour faire une greffe, avancent les spécialistes. Néanmoins, il est nécessaire pour eux qu’un comité soit mis en place pour réfléchir sur les aspects éthiques et règlementaires de la transplantation d’organes d’une manière générale, mais en conformité avec le contexte sénégalais. La transplantation d’organes colle-t-elle à nos réalités socioculturelles ? En tout cas, du point de vue religieux, les spécialistes pensent que la religion n’est pas une contre-indication. « Au contraire, la religion recommande ce genre d’actes qui sont élevés sur le plan de la portée humaine. Et aujourd’hui, dans les pays arabes, il a été démontré que vraiment c’est un acte qui est salué par la religion musulmane et chrétienne », indique le néphrologue Abou Niang. Justement puisque la transplantation se fait dans beaucoup de pays musulmans, Dr Boubacar Guèye, coordonnateur des maladies chroniques non transmissibles au ministère de la Santé et de la Prévention pense que pour un pays comme le Sénégal composé à plus de 90% de musulmans, « rien ne s’oppose à faire la greffe rénale ».

Cependant, il est important de s’entourer d’un certain nombre de garanties au plan législatif. Dans ce cadre, Pr Abou Niang précise que dans un premier temps, il ne sera pas possible de réaliser les textes législatifs pour la greffe rénale. D’ailleurs pour le Pr Boucar Diouf, dans beaucoup de pays, on a commencé à transplanter avant de parler de lois. « Mais, c’est notre objectif à moyen terme », indique Pr Niang qui fait savoir que dès après la réalisation des premières greffes, un comité de don d’organes sera réuni, parce qu’en fait, cela ne se limite pas seulement à la transplantation rénale. « On commence par cette dernière parce que c’est la greffe la plus accessible, mais ceci doit aller vers la transplantation de corneille, de cœur, de foie, etc. Donc ce comité de transplantations d’organes qui sera composé de juristes, d’acteurs sociaux va se réunir pour proposer un texte législatif à l’Assemblée nationale et qui devra être voté, et ce sont ces lois qui vont régir la pratique de la greffe d’organes au Sénégal », soutient-il. Cependant, par rapport aux textes, Pr Cheikhna Sylla, urologue, estime que même si on a tendance à copier sur la législation française, « nous allons légiférer en conformité avec nos réalités socio culturelles qui ne sont pas les mêmes que celles de la France ». D’une manière générale, Dr Boubacar Guèye plaide pour qu’on ait une politique de don d’organes. Que le don d’organes ne se limite plus seulement au donneur vivant mais qu’il puisse se faire sur un cadavre. Selon lui, la réflexion doit être engagée et poursuivie de sorte à voir dans quelle mesure cela peut se faire et qu’il y ait un cadre législatif qui sera conforme à nos réalités.

Cependant, Pr Abdou Niang affirme qu’il faut un plateau technique très élevé permettant d’assurer la réanimation avant de pouvoir faire un prélèvement sur cadavre. Dans la même dynamique, l’urologue Issa Labou souligne qu’il y a des problèmes avec l’autopsie. Et dans ce cas, il est prématuré de parler, selon lui, au Sénégal de prélèvement sur un cadavre.

M. GUEYE

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