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Revue de presse de santé tropicale

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Gic Santé : La bête noire de l’Ordre des médecins

La nouvelle expression | Cameroun | 11/07/2007 | Lire l'article original

Les Gic (Groupement d’intérêt commun) santé, d’après les médecins, représentent une véritable gangrène pour la pratique légale de la médecine. La plupart de ces Gics emploient un personnel non qualifié et pratiquant tout, sauf la médecine. La loi n°90/36 du 10 août 1990, relative à l’exercice et à l’organisation de la profession de médecin, dispose dans son article 2 que “nul ne peut exercer la profession de médecin au Cameroun s’il n’est inscrit au tableau de l’Ordre”. Or, selon le constat amer fait par cette corporation, le Cameroun regorge quelque 4500 médecins, 2000 sont inscrits à l’ordre. Conséquence, les autres exercent dans l’illégalité. A côté de ces professionnels, nombreux sont ceux qui se proclament ‘Docteur sans aucune référence en la matière. Ils inondent les grandes métropoles des Gics de santé et autres cabinets médicaux non autorisés. Selon le nouveau représentant de l’Ordre, “ces charlatans font du tort à nous, mais aussi à la population”. Autant les actes médicaux posés par des mains non professionnelles causent des dégâts dans la population.

Créés sur l’initiative du ministère de l’Agriculture, à travers la loi n° 92/006 du 14 août 1992 et son décret d’application du 23 novembre 1992, les Gic-santé se sont étendus à une vitesse-record dans les grandes villes. Des soins y sont prodigués, tant bien que mal, à des prix défiant toute concurrence. La polémique enfle. Plusieurs médecins membres du bureau de l’Ordre se sont de plus en plus indiqués, sans grand succès. “Les Gic-santé résolvent le problème de soins de première nécessité qui commençaient à se faire rares dans les structures d’Etat”, reconnaissent, en privé, nombre de médecins.

“Ici, l’accueil et l’arnaque qui font défaut aux structures conventionnelles sont un atout”, reconnaissent certaines personnes interrogées. Les promoteurs de Gic-santé, malgré toutes ces menaces, ne se sentent aucunement inquiétés, d’autant plus que le cadre juridique les créant existe. Bien qu’il soit ambigu pour l’Ordre qui déclare que cette compétence relève du ministère de la Santé publique et non de celui de l’Agriculture. Les patients quant à eux continuent à se faire soigner dans les Gic-santé, malgré l’interdiction gouvernementale. Au final, l’avènement et la prolifération des Gic-santé sont comme de la société camerounaise. Le gouvernement a abandonné des pans entiers de secteurs sociaux aux privés souvent sans scrupules. En reprendre la main n’est pas aisé.

F. N. L.

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