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La nouvelle expression | Cameroun | 11/07/2007 | Lire l'article original
Créés sur l’initiative du ministère de l’Agriculture, à travers la loi n° 92/006 du 14 août 1992 et son décret d’application du 23 novembre 1992, les Gic-santé se sont étendus à une vitesse-record dans les grandes villes. Des soins y sont prodigués, tant bien que mal, à des prix défiant toute concurrence. La polémique enfle. Plusieurs médecins membres du bureau de l’Ordre se sont de plus en plus indiqués, sans grand succès. “Les Gic-santé résolvent le problème de soins de première nécessité qui commençaient à se faire rares dans les structures d’Etat”, reconnaissent, en privé, nombre de médecins.
“Ici, l’accueil et l’arnaque qui font défaut aux structures conventionnelles sont un atout”, reconnaissent certaines personnes interrogées. Les promoteurs de Gic-santé, malgré toutes ces menaces, ne se sentent aucunement inquiétés, d’autant plus que le cadre juridique les créant existe. Bien qu’il soit ambigu pour l’Ordre qui déclare que cette compétence relève du ministère de la Santé publique et non de celui de l’Agriculture. Les patients quant à eux continuent à se faire soigner dans les Gic-santé, malgré l’interdiction gouvernementale. Au final, l’avènement et la prolifération des Gic-santé sont comme de la société camerounaise. Le gouvernement a abandonné des pans entiers de secteurs sociaux aux privés souvent sans scrupules. En reprendre la main n’est pas aisé.
F. N. L.
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