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L'essor | Mali | 23/07/2007 | Lire l'article original
Après l'examen écrit, il y a une dizaine de jour, c'est jeudi dernier que les candidats ont été testés à l'oral. Pour cette épreuve, ils ont tiré des sujets au hasard. Chacun disposait d'une vingtaine de minutes pour préparer son thème et une quinzaine d'autres pour l'exposer. A l'issue de l'épreuve, 30 candidats ont convaincu le jury. Ceux-ci ont désormais le titre d'internes conformément à la convention hospitalo-universitaire. Ils choisiront par ordre de mérite leur service d'affectation dans les centres hospitalo-universitaires.
Le Pr Anatole Tounkara, doyen de la FMPOS et président de la commission
ad'hoc d'organisation du concours, a salué la rigueur avec laquelle les
membres du jury ont procédé à la sélection. "En
tant que doyen, j'avais pourtant sollicité la clémence du jury
en lui demandant de tenir compte des circonstances particulières dans
lesquelles s'est tenu le concours. Mais le jury est resté très
strict sur les textes. C'est ce qui explique le nombre de 30 admis", a-t-il
commenté.
Le jury de la section médecine était présidé par
le Pr Baba Koumaré, chef du service de psychiatrie de l'hôpital
du Point G, et celui de la pharmacie était dirigé par le Pr Gaoussou
Kanouté, le directeur général du Laboratoire national de
la santé. Ces deux instances regroupaient d'autres grands noms de la
médecine et de la pharmacie dans notre pays. Elles ont délibéré
en toute liberté et en toute indépendance.
Au départ, 50 candidats s'étaient alignés pour les 48 postes à pourvoir. A l'issue des épreuves écrites, le jury avait retenu 40 admis à l'oral (36 en médecine et 4 en pharmacie). Ces candidats avaient obtenu chacun une moyenne supérieure ou égale à 12 fixée comme moyenne d'admission par les textes d'organisation du concours.
Les 48 postes en jeu n'ont donc pas été totalement pourvus. Tout comme Anatole Tounkara, Sinè Bayo, le président de la Commission hospitalo-universitaire, avait demandé l'indulgence du jury pour pourvoir les 48 places. Nous avons appris qu'il avait même été, un moment, envisagé d'ouvrir deux autres postes pour retenir les 50 postulants du départ. Mais le jury a strictement appliqué les textes.
A ce propos, le doyen de la FMPOS reconnaît qu'il s'agit de la culture de l'excellence. Ceux qui ne sont pas admis devraient donc attendre le prochain concours prévu en 2008. Le doyen évoque au passage le cas du Sénégal où cette année 70 postes d'internes étaient à pouvoir. Mais chez nos voisins de l'ouest, seulement 11 postulants ont été admis.
Précisons que le quota de recrutement a été fixé par un arrêté ministériel portant ouverture du concours de recrutement des internes dans les centres hospitalo-universitaires sur la base de services validants (c'est-à-dire disposant au moins d'un enseignant de rang A). Ce quota tient également compte des capacités d'accueil et d'encadrement des CHU.
Du côté de la Coordination nationale des faisant fonction d'internes, on dénonce ces résultats. "Pour nous il n y a pas eu de concours. Ces résultats n'engagent que l'administration. Nous allons continuer à nous battre contre l'organisation de ce concours dans les conditions actuelles", a indiqué le coordinateur national des internes, Chaka Keïta.
Interrogé sur le saccage des locaux du décanat, Chaka Keïta a répondu que sa coordination se désolidarisait de cet acte. "Nous allons donc prendre nos responsabilité à ce niveau", a-t-il commenté au téléphone.
B. DOUMBIA
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