← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 23/07/2007 | Lire l'article original
Le village de Sabodala qui constitue aujourd’hui une grande agglomération attire plus d’un à cause du métal précieux qu’est l’or. Toutes les nationalités de la sous-région y sont présentes sans cependant oublier les occidentaux, les Saoudiens, les Australiens, les Canadiens, les Américains pour ne citer que ceux-là. Un plaidoyer a permis au docteur Bocoum sous le contrôle du médecin chef du district sanitaire de Saray, Youssou Ndiaye, de passer en revue tous les maux auxquels sont confrontés les habitants de Sabodala, Madina-Sabodala, Bambaraya, Makhana, Bransan, Dialacotoban, Mamakhono, Dindifa, Faloumbou et Bambaranding. Dès le début de la rencontre, les dix leaders communautaires accompagnés chacun d’un des siens se sont plaints de pas mal de manquements et que seules les sociétés présentes dans leurs zones peuvent régler.
Le manque d’eau potable, le désenclavement surtout en cette période d’hivernage, une forte présence de moustiques qui mérite selon eux une pulvérisation de leurs villages respectifs. Le programme de santé de la société Oromin avec comme soubassement la prévention de quelques maladies que sont ; les Ist/SIDA, la tuberculose, la bilharziose, les maladies diarrhéiques, l’hygiène et surtout le paludisme a permis à ces différents responsables de cibler les urgences."Nous savons que la santé est primordiale mais le SIDA nous inquiète et en même temps le paludisme fait des ravages dans nos villages" disait Sara Cissokho, chef de village de Sabodala. Presque toutes les autres interventions tournaient au tour de cela mais par la suite tout était convenu que l’urgence concernait le paludisme."Les grandes activités de la prévention ont pour cible l’enfant par le biais de la vaccination, la nutrition, le déparasitage et les autres campagnes de vaccination et la femme en état de grossesse" indiquait le docteur Bocoum. Puisque la femme et l’enfant sont les couches les plus vulnérables de la société surtout en milieu rural, un premier lot de 1800 moustiquaires destiné uniquement aux femmes enceintes et aux enfants de 0 à 5 ans a été distribué moyennant la somme forfaitaire de 100f pour l’imprégnation et le reste sera à Tamba sous peu, affirmait le docteur Youssou Ndiaye qui se dit prêt à aller les récupérer.
Des cases de santé et des maternités rurales en perspective La société Oromin exploration ne compte pas s’arrêter en si bon chemin car des cases de santé et des maternités rurales seront construites avant la fin de l’année et des matrones et agents de santé communautaires seront formés à Kédougou et à Saraya. "On vous demande de grâce à choisir des gens qui seront prêts à travailler pour vos localités" précisait le médecin chef de Saraya.
Après la distribution des moustiquaires les blouses blanches de l’arrondissement et les responsables de la compagnie sont partis à Khossanto où ils ont remis les clefs de la maternité qu’ils ont réfectionnée à l’infirmier Makhtar Diop qui n’en croyait pas ses yeux. Il faut par ailleurs signaler que les chefs de villages qui louent les largesses de Oromin s’inquiétent en même temps de l’emploi de leurs fils dans les sociétés. ’Nous sommes très satisfaits de Oromin mais nous voulons que nos enfants puissent avoir des contrats dans les deux compagnies de Sabodala", martelait Boubacar Cissokho chef de village de Mamakhono. Et d’ajouter : "on nous parle de qualification alors qu’on a des enfants chauffeurs, donc pourquoi prendre des chauffeurs d’ailleurs" fulminait-il encore. Dans le cadre toujours de cette prévention, un plan de distribution commence dès aujourd’hui (lundi) où deux sages-femmes de Saraya sillonneront les dix villages pour consulter et vacciner les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans. La société se fixe comme perspective d’amener des médecins spécialistes à Sabodala pour des consultations gratuites comme on le voit dans certaines localités.
Les carnets de santé, de vaccination et les pièces d’identité pour adultes vont permettre aux sages-femmes de détecter les ayant droits. La rencontre a été présidée par le commandant de brigade de gendarmerie de Sabodala car le sous-préfet de Saraya était absent.
Par Mamadou Cheikh Fall
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux