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Cameroon tribune | Cameroun | 04/09/2007 | Lire l'article original
Un projet de loi est en préparation pour réglementer le secteur de la médecine traditionnelle. Qu’est-ce que cela peut changer pour les tradipraticiens ?
Les tradipraticiens regardent ce projet comme une merveille. La politique de l’OMS est de protéger la vie du malade. Et tant que les tradipraticiens sont capables de traiter les maladies, ils sont appelés à ne pas contribuer en cachette, mais légalement. Ce texte est le bienvenu pour nous.
Comment pouvez-vous expliquer le fait que les médicaments traditionnels ne soient pas homologués, ne soient pas protégés à l’OAPI ?
J’ai toujours sensibilisé les tradipraticiens pour qu’ils obtiennent un brevet. Ils ont écouté et actuellement, ils essaient de breveter leurs produits. Nous travaillons en collaboration avec l’OAPI, le ministère de la Santé publique et le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation. Au départ, ils ne comprenaient pas l’importance de cette homologation et nous sommes là pour les aider à s’informer.
En matière de médecine traditionnelle quels sont les progrès qui ont déjà été réalisés ?
L’un des objectifs de l’Alliance est d’amener les tradipraticiens à mener des recherches de plus en plus poussées. Et ces tradipraticiens acceptent déjà de faire avancer des recherches en collaborant avec des instituts mais en faisant attention pour que leurs produits ne soient pas exploités de telle manière qu’ils soient exclus. Ils font sortir leurs produits et les exploitent pour soigner les malades. Le tradipraticien est aussi un chercheur, il compose ses produits pour soigner ses malades.
Propos recueillis par DIDDI Aïssatou
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