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Le quotidien | Sénégal | 19/09/2007 | Lire l'article original
Pour rappel, l’objectif de cette formation était d’initier les cadres, afin qu’ils puissent apporter à leurs domaines de compétence respectifs, à leurs pays ou à la région, «une expertise aussi bien en formation qu’en appui technique dans le domaine de l’intégration du VIH-Sida dans les instruments de planification du développement». Car, même si les ressources financières consacrées à la lutte contre la pandémie du Sida s’accroissent, d’une manière exponentielle, et même si la multi-sectorialité est bel et bien conçue comme «une stratégie de lutte», l’intégration du VIH-Sida « outils de réponse à l’épidémie» n’est pas totalement assimilée par les acteurs. Et son application dans les pays de la région demeure problématique. «Ceci est dû à un manque d’expertise dans le domaine», reconnaissent les acteurs. Ainsi, la formation des ressources humaines est devenue une nécessité.
Cet atelier, animé par une équipe d’experts du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) et de la Commission nationale de lutte contre le Sida (Cnls), «en accord avec les principes et la méthodologie de la formation des adultes», a occasionné l’apport et les contributions des participants. Ces derniers n’ont pas manqué, d’ailleurs, d’afficher leur mécontentement à l’issue de cet atelier et se sont engagés à appliquer les enseignements tirés de cette formation. Le porte-parole des visiteurs assure à l’occasion que «les résultats de cet atelier seront appliqués à la lettre» et qu’ils seront «les porte-drapeaux de la problématique de l’intégration du VIH-Sida dans les outils sectoriels».
Sous ce rapport, se félicite Kankou Coulibaly, représentante du Cnls à la cérémonie de clôture, «cet atelier va nous aider certainement à arrêter le pilotage à vue». L’ancienne Lionne du Basket-ball de manifester quant à elle son optimisme par rapport «aux défis à relever dans les cinq prochaines années» et d’exhorter les participants en ces termes : «Vous avez conscience du rôle que vous devez jouer une fois de retour dans vos pays respectifs.»
Aly FALL
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