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Sud Quotidien | Sénégal | 26/09/2007 | Lire l'article original
Pendant que le virus de la sérotype 9 continue de faire des ravages en milieu équin, un autre virus appelé sérotype 2 se déclare au Sénégal. C’est la révélation faite hier, mardi 25 septembre, dans les locaux de l’Isra par Mme le ministre de l’Elevage Oumou Khayry devant les partenaires au développement et d’un représentant du peuple. C’était à l’occasion de la cérémonie de remise des vaccins contre la peste équine.
Analysant la problématique, le plénipotentiaire a révélé que cette nouvelle épidémie est à l’origine d’un fort taux de mortalité parmi les chevaux qui pourtant étaient déjà vaccinés contre le virus sérotype 9. Ce qui a conduit, selon Mme le ministre, aux prélèvements et examens réalisés par des laboratoires internationaux dont les résultats ont décelé ce nouveau type de virus 2 dont les conséquences sont lourdes pour la race équine.
Pour faire à cette situation très alarmante, 230.000 doses de vaccins ont ainsi été commandées par les autorités au niveau du laboratoire de l’Isra et en Egypte, dont les 80.000 ont été livrées hier. L’objectif visé est de mettre en place une quantité suffisante de doses de prévention.
Abordant la problématique, le Dr Macoumba Diouf, directeur général de l’Isra, a tout de même rassuré que le système de production de vaccins ne souffre d’aucun problème d’efficacité ni de qualité. Et d’ajouter que la commande faite suffira largement pour maîtriser cette épidémie et de faire remarquer que le cheval représente au Sénégal un outil de travail essentiel pour l’agriculture et une fierté pour les courses hyppiques. Il a encore rassuré que le défi sera relevé par la détermination de son équipe à sauver le cheval. Le Dr Yaya Thiongane, directeur du laboratoire national et de recherche vétérinaire quand à lui est revenu sur l’historique de ce laboratoire de référence qui existe au Sénégal depuis 1935 et commercialise actuellement 25 types de vaccins. L’Institut produit 60 millions de doses pour le Sénégal et la sous-région.
Il estime toutefois qu’un certain nombre de dispositions est à prendre pour mieux sécuriser le vaccin, le vacciné et le vaccinateur. Il s’agit, dit-il, de la congélation, le repos de l’animal pendant une journée après avoir été vacciné, la tranche d’âge des chevaux à vacciner. Ceci est surtout important pour assurer la réussite de la campagne de vaccination déjà en cours.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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