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Diourbel - Santé publique : La cécité ravit la vedette au choléra

Le quotidien | Sénégal | 09/10/2007 | Lire l'article original

Le choléra n’est pas la seule maladie qui frappe de plein fouet les habitants du Baol. Parmi les autres pathologies, la cécité est en passe de ravir la vedette à toutes les autres.

L’attention du visiteur qui débarque pour la première fois dans la capitale du Baol est attirée par le nombre pléthorique de mendiants. Dans ce lot très important, figure en bonne place les handicapés visuels. La maladie qui prend de plus en plus des proportions insoupçonnées, place Diourbel dans le peloton de tête au niveau des 15 régions que compte le Sénégal. Le taux qui est de 1,5% ne cesse de s’accroître d’après une étude réalisée, récemment, par l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
Docteur Marie Clémence Faye, chef du service ophtalmologique à l’hôpital Heinrich Lübke de Diourbel explique : «La cécité et la mal voyance en général est très présente dans la région de Diourbel. Sur une population estimée à 1 million 150 mille habitants, le nombre d’aveugles est estimé à 16 mille 250.» Ce taux ne prend pas en compte les non-voyants.

Mais, dans le Baol, il existe deux formes de cécité. L’une liée à la cataracte et l’autre au trachome. Le spécialiste de disséquer les causes de ces pathologies : «Lorsqu’on a fait l’étude, on a estimé le nombre d’aveugles. On a vu que 3 500 étaient secondaires à la cataracte. Les deux affections principales qu’on a recensé, c’était la cataracte (3 500) et le trachome (3 000) et le reste se partageait entre le glaucome et les autres. La cataracte est due à la vieillesse. En ce qui concerne le trachome, c’est une maladie infectieuse et se manifeste chez l’enfant en bas âge. Cette infection peut être évitée mais qui, si, on la laisse évoluer peut créer une cécité définitive. 17,9% des enfants portent les germes du trachome et chez les adultes, la prévalence est de 3,9% qui sont porteurs de tricasis.
A l’époque, 70 mille enfants avaient été recensés comme ayant la forme active et 14 mille 500 adultes souffraient de tricasis (la forme la plus grave de trachome, les cils frottent sur la cornée et à la longue se ferment, la seule solution, c’est l’opération)». «L’objectif est d’éradiquer en 2020 le tricasis et le trachome.»
La meilleure prévention contre le trachome de l’avis de l’ophtalmologue est de faire en sorte que «les enfants se lavent les yeux chaque matin. Il faut une hygiène des enfants pour éviter d’attraper le microbe responsable de la maladie. Cette prévention doit se faire à tous les niveaux et requiert la conjugaison de toutes les forces».

Face à cette situation, des solutions sont en cours. Le médecin conseille aux patients de ne plus recourir au traitement traditionnel mais plutôt d’aller vers les centres médicaux pour prendre en charge ce type d’infection. A la différence du traitement traditionnel, confie-t-elle, «il faudrait privilégier le traitement médical qui permet d’enlever une bonne fois pour toute la cataracte et le cristallin opacifié est remplacé par un implant. L’avantage d’une telle opération, c’est que la vision redevient normale et le malade reprend ses activités.
Mais, quand le malade se dirige vers un tradipraticien, il court un risque. La cataracte est liquecée, c’est-à-dire que le cristallin est descendu dans le corps vitré. Ce qui, à la longue, provoque des inflammations et détruit complètement la rétine».
Et Docteur Marie Clémence Faye de poursuivre : «En ce qui concerne le trachome, c’est une maladie infectieuse et se manifeste chez l’enfant en bas âge. Cette infection peut être évitée mais qui, si, on la laisse évoluer peut créer une cécité définitive. C’est à ce niveau que la prévention est importante.»

Au Sénégal, plus de 500 000 personnes présentent des troubles importants. Ce qui a créé une situation d’urgence et amené l’Organisation mondiale de la santé (Oms) à susciter une jonction des efforts des gouvernements et de la société civile en vue d’intensifier la lutte contre la cécité. D’où la mise en place du plan de vision 20/20. L’objectif est d’arriver à l’horizon 2020 à endiguer le mal de cette pathologie qui est en passe de devenir un problème de santé publique au Sénégal.
Pour y parvenir trois stratégies seront mises en branle. Il s’agit de maîtriser les affections existantes comme le trachome, l’onchocercose, les vices d’effraction (tout ce qui est corrigeable par les lunettes), développer les ressources, les infrastructures et promouvoir les technologies appropriées. La phase-test, pilotée par le programme national de lutte contre la cécité, a déjà démarré à Diourbel avec la formation de 18 infirmiers chefs de poste aux techniques de la chirurgie du tricasis.

Par Boucar Aliou Diallo

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