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Le soleil | Sénégal | 18/10/2007 | Lire l'article original
Pour pallier ce phénomène, les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le Sida au niveau de cette région sont en train de multiplier les stratégies pour atteindre les objectifs fixés par le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) dans le cadre du plan stratégique 2007-2011. Sous ce rapport, la région Sud estime qu’il est temps que les acteurs intègrent dans leur démarche, la stratégie transfrontalière. Selon le médecin-chef de région, le Dr Mame Demba Sy, cette synergie d’action entre la partie méridionale du pays et les zones frontalières de la Gambie et de la Guinée-Bissau pourra contribuer à rendre beaucoup plus efficace les actions menées jusque-là dans les régions de Kolda et de Ziguinchor.
« Le VIH/Sida est devenu une problématique sous-régionale qui nécessite des réponses transfrontalières si on veut être beaucoup plus efficace dans la partie Sud du pays », a souligné Dr Sy. Il a estimé en outre, dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau plan stratégique 2007-2011, que le Cnls doit renforcer la décentralisation du cadre institutionnel, des moyens financiers et logistiques au niveau des départements. La journée de partage du plan stratégique 2007-2011 tenue à Ziguinchor a également permis aux membres du conseil national d’aborder certaines questions telles que la redynamisation des instances de coordination et de suivi au niveau régional et départemental. Ils ont également partagé avec les acteurs de la région sur l’état d’avancement des plans techniques et financiers de la mise en œuvre du plan intégré régional 2007, l’action des organismes non gouvernementaux, du secteur privé et celle des organisations communautaires de base.
Car selon le médecin-colonel Seyni Ndoye du Cnls, il s’agit non seulement de renforcer la décentralisation à la base, mais également de redynamiser les unités de coordination régionale pour faire en sorte que les prochaines planifications puissent se dérouler plus au niveau régional que national.
Contrairement à la moyenne nationale, Ziguinchor, selon les données recueillies au niveau de la région médicale, détient encore un taux de prévalence qui tourne autour des 2,3% voire même 3% chez les professionnelles du sexe.
SEYDOU PROSPER SADIO
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