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Santé maternelle : Ces grossesses qui tuent

Cameroon tribune | Cameroun | 23/10/2007 | Lire l'article original

La mortalité maternelle. Il en a été abondamment question lors du tout premier congrès franco-camerounais de gynécologie et obstétrique, il y a deux semaines à Yaoundé. Et comme les spécialistes ont pu s’en rendre compte, beaucoup de femmes meurent encore au Cameroun au cours des neuf mois devant normalement les conduire vers le bonheur de donner la vie. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un décès toutes les deux heures dans les salles d’accouchement. Une femme sur deux, un nouveau-né sur deux meurent dans les 24 heures qui suivent l’accouchement. Il existe comme ça des statistiques et des statistiques, les unes aussi alarmantes que les autres. Mais toutes traduisant avec force une réalité frappante.

On le dit souvent de manière caricaturale : quand une femme entre en salle d’accouchement, tout peut arriver. Dans les faits, ce n’est pas forcément une figure de style. Mais ce n’est pas pour dire que les conditions d’accouchement sont si peu sûres. En réalité, c’est en amont qu’il faut chercher les causes. Certaines situations embarrassantes finissent de nous en convaincre. Par exemple, la chronique des faits de société dans les médias a plusieurs fois révélé que c’est sur la table que beaucoup de femmes découvrent qu’elles sont porteuses de triplés ou plus. C’est au moment d’accoucher que l’on réalise qu’il y avait un problème d’hypertension artérielle…

C’est triste, mais voilà la vérité. Les consultations prénatales demeurent un luxe. C’est vrai en zone urbaine, où des femmes réussissent l’exploit de passer les neuf mois de leur grossesse sans rencontrer un médecin. Mais la situation est davantage compliquée dans le monde rural. Là-bas dans les villages, les médecins généralistes sont déjà rares. Les gynécologues alors, n’en parlons pas. En outre, les centres de santé n’offrent pas toujours des services de qualité en matière de santé de la reproduction. Et quand c’est le cas, ils ne se trouvent pas à proximité. Résultat : celles qui souhaitent être suivies médicalement doivent braver des kilomètres, mettre un peu plus régulièrement la main à la poche pour le transport... C’est ce qui décourage de nombreux couples. Ils s’en remettent alors à la Providence, à l’accoucheuse traditionnelle ou au tradipraticien.

Et si ces deux derniers acteurs peuvent s’avérer efficaces au moment de l’accouchement, l’expérience montre que leur science est limitée dès qu’on aborde les questions de suivi prénatal. A titre d’illustration, c’est dans la partie septentrionale, où ces auxiliaires sont très présents, que l’on rencontre également des problèmes majeurs de santé publique, conséquences d’un suivi approximatif. Les fistules obstétricales ne tuent pas. Mais le handicap qu’elles entraînent et les répercussions psycho-sociales sur les victimes font penser à une mort qui ne dit pas son nom. Et tant qu’au moins quatre femmes enceintes sur dix n’iront pas à l’hôpital, ce sera difficile d’éviter tous ces décès. C’est le combat de tous. Celui des médecins, des pouvoirs publics, mais aussi des communautés, souvent aveuglées par les traditions ; celui des familles et particulièrement des hommes qui pourraient s’impliquer davantage.

Yves ATANGA

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