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Revue de presse de santé tropicale

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L’éclairage du Pr. Doh Anderson Sama : « Les saignements, première cause de mortalité maternelle »

Cameroon tribune | Cameroun | 23/10/2007 | Lire l'article original

L’éclairage du Pr. Doh Anderson Sama, gynécologue, chirurgien. Qu’est-ce qui tue le plus les parturientes chez nous ? Permettez-moi d’abord de dire que la mortalité maternelle est liée aussi bien aux grossesses qui arrivent à terme, à celles interrompues à mi-chemin et aux grossesses extra-utérines. Il y a aussi des facteurs qui sont aggravés par la gestation. En cas de problème cardiaque par exemple, les changements physiologiques dus à la grossesse augmentent les risques – le volume de sang augmente pratiquement de 40%, mettant le cœur à rude épreuve. Pendant cette période, les facultés immunitaires peuvent s’amoindrir, exposant aussi la femme enceinte. Pour en revenir à votre question, la cause la plus fréquente de mortalité maternelle – jusqu’à 70% selon certaines études – est le saignement. Pendant l’accouchement ou quelque temps après. Ensuite viennent les infections puis ce qu’on appelle éclampsie. Selon les statistiques, dans les pays en voie de développement, environ 670 sur 100 000 meurent en accouchant. Il y a une décennie on était à 430 femmes.

Que doit faire une femme pour être sûre de survivre à son accouchement ?

Il y a plusieurs raisons à la mortalité maternelle : le diagnostic et la prise en charge tardifs, le manque de moyens, etc. Ce qu’il faut essayer de faire, c’est d’accoucher dans des structures adéquatement équipées. Pas seulement dans des services de référence, mais au moins à des endroits où on est capable de détecter un problème… Avant cela, il faut aller aux consultations prénatales, ce que toutes les femmes ne font pas, malheureusement (d’après l’Oms, une femme enceinte doit en passer au moins quatre). C’est déjà un problème, parce que c’est pendant ces consultations qu’on peut détecter des anomalies. Mais même quand ces consultations sont effectuées, elles ne doivent pas constituer des exercices de routine, effectués juste pour la forme. Il faut rechercher les éventuelles anomalies.

Le jour de l’accouchement proprement dit, y a-t-il des gestes qui sauvent ?

D’abord, la dame doit être en possession de son carnet de visites, qui contient beaucoup d’informations sur la grossesse. Ensuite, la prise en charge doit être rapide. La femme doit être examinée, son travail surveillé de près, question de s’assurer que tout va bien.

Et quelles sont les choses à éviter ?

Il faut éviter l’usage intempestif des médicaments. Mal utilisés, ils peuvent entraîner par exemple une rupture utérine entraînant des saignements qui peuvent être mortels. Ensuite, une formation ne doit pas garder une femme prête à accoucher si elle ne peut pas résoudre les problèmes que pose le cas précis. Ensuite, et c’est très important, éviter d’abandonner la femme à elle-même après l’accouchement. Parce que beaucoup de saignements se produisent au cours de cette période, appelée post-partum.

Que conseiller aux femmes vivant en zones reculées, loin des services de santé reproductive ?

Je pense qu’il faut d’abord féliciter l’Etat pour les efforts faits afin de rapprocher les soins des populations, même si les besoins restent importants. Dans ces zones, il existe des accoucheuses traditionnelles. Le travail qu’il y a peut-être à faire est de leur donner une formation de base. On peut leur apprendre à reconnaître les signes d’alarme, à tester les urines, etc.

Propos recueillis par Alliance NYOBIA

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