← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 23/10/2007 | Lire l'article original
Que doit faire une femme pour être sûre de survivre à son accouchement ?
Il y a plusieurs raisons à la mortalité maternelle : le diagnostic et la prise en charge tardifs, le manque de moyens, etc. Ce qu’il faut essayer de faire, c’est d’accoucher dans des structures adéquatement équipées. Pas seulement dans des services de référence, mais au moins à des endroits où on est capable de détecter un problème… Avant cela, il faut aller aux consultations prénatales, ce que toutes les femmes ne font pas, malheureusement (d’après l’Oms, une femme enceinte doit en passer au moins quatre). C’est déjà un problème, parce que c’est pendant ces consultations qu’on peut détecter des anomalies. Mais même quand ces consultations sont effectuées, elles ne doivent pas constituer des exercices de routine, effectués juste pour la forme. Il faut rechercher les éventuelles anomalies.
Le jour de l’accouchement proprement dit, y a-t-il des gestes qui sauvent ?
D’abord, la dame doit être en possession de son carnet de visites, qui contient beaucoup d’informations sur la grossesse. Ensuite, la prise en charge doit être rapide. La femme doit être examinée, son travail surveillé de près, question de s’assurer que tout va bien.
Et quelles sont les choses à éviter ?
Il faut éviter l’usage intempestif des médicaments. Mal utilisés, ils peuvent entraîner par exemple une rupture utérine entraînant des saignements qui peuvent être mortels. Ensuite, une formation ne doit pas garder une femme prête à accoucher si elle ne peut pas résoudre les problèmes que pose le cas précis. Ensuite, et c’est très important, éviter d’abandonner la femme à elle-même après l’accouchement. Parce que beaucoup de saignements se produisent au cours de cette période, appelée post-partum.
Que conseiller aux femmes vivant en zones reculées, loin des services de santé reproductive ?
Je pense qu’il faut d’abord féliciter l’Etat pour les efforts faits afin de rapprocher les soins des populations, même si les besoins restent importants. Dans ces zones, il existe des accoucheuses traditionnelles. Le travail qu’il y a peut-être à faire est de leur donner une formation de base. On peut leur apprendre à reconnaître les signes d’alarme, à tester les urines, etc.
Propos recueillis par Alliance NYOBIA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux