Créée aux Etats-Unis en 2000, l’ONG « Water for all children » présidée par Solange Yayi Allechi a été homologuée en mai 2007 à New-York et en septembre 2007 au Bénin. « Water for all children » a pour objectif à court terme d’entreprendre des campagnes d’information et de sensibilisation sur l’ulcère de Buruli qui est une infection mycobactérienne qui touche les couches les plus démunies et qui se soigne avec des traitements coûteux. A moyen terme, l’ONG de Solange Yayi Allechi envisage de soutenir les centres anti-ulcère de Buruli d’Allada, de Lalo, de Pobè de Zagnanado et de Zinvié par des apports matériels de tout genre, construction d’infrastructures et don de prothèses.

A long terme, elle interviendra dans les zones d’endémie de cette maladie par la réalisation d’ouvrages d’assainissement tels que des lavoirs, des latrines, des pompes et des forages. Pour Solange Yayi Allechi, « Water for all children », loin d’être une simple ONG, est le reflet externe de sa conviction, le miroir de sa vision dans la quête permanente de l’édification d’un monde meilleur. Après avoir rappelé que l’ulcère de Buruli est la troisième infection mycobactérienne la plus répandue après la tuberculose et la lèpre et paraît aujourd’hui comme une nouvelle menace à la santé publique, Solange Yayi Allechi fait remarquer que l’accent doit être mis sur la prévention et l’éducation qui ont d’ailleurs une importance essentielle d’autant plus que la différence culturelle sociale augmente les inégalités sociales.

« C’est pourquoi, je lance un vibrant appel à tous les partenaires au développement afin qu’ils nous accompagnent dans cette mission de construction d’un monde meilleur », a-t-elle indiqué. Le ministre de l’Environnement, Juliette Biaou Koudénoukpo et le représentant du ministre de la Santé, Moussa Yarou ont promis chacun en ce qui le concerne, de soutenir financièrement, normalement et matériellement les actions de « Water for all children », car selon eux, nul ne sera de trop pour le bien-être social au Bénin. « Une meilleure santé publique passe d’abord par l’accès à l’eau potable et le droit à un environnement sain », ont-ils dit. Pour sa part, Solange Yayi allechi a promis de doter dans un futur très proche, le centre d’Allada d’un réfectoire digne avec tous les accessoires de cuisine afin d’améliorer et de faciliter la prise en charge alimentaire des malades. Cette cérémonie de lancement des activités a pris fin par la remise aux 200 malades hospitalisés au centre d’Allada, de 50 sacs de riz de 50 kg, de 25 sacs de sucre de 50 kg, de 10 cartons de sardines et de 12 bidons d’huile de 25 litres.

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Journal LE MATINAL

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