Le premier rendez-vous scientifique de l’Association des cadres supérieurs en soins infirmiers et en santé publique (ACSIC), avait pour but de sensibiliser les cadres infirmiers sur la notion de qualité de soins dans le contexte de la réforme hospitalière. Thème retenu pour la circonstance : " L’infirmier cadre et la qualité des soins dans le contexte de la réforme hospitalière ". Les infirmiers partent d’un constat facile à faire : la qualité des soins a pris un sérieux coup dans les formations sanitaires. " En milieu urbain comme en milieu rural, les soins dispensés par nos différents professionnels ne sont pas toujours à la mesure des attentes des populations et sont loin de répondre aux normes universelles de qualité ", explique le Dr Djibrilla Kaou, directeur de la santé familiale au ministère de la Santé publique et représentant du ministre aux travaux de la semaine passée. Les patients se plaignent de l’accueil, des soins dispensés, du personnel vieillissant, du nombre insuffisant du personnel en qualité et en quantité, etc. " Il faut ramener nos collègues à sécuriser d’abord le malade lorsqu’il arrive à l’hôpital ", explique une participante. Pour cela, avance-t-elle, il faut interpeller les infirmiers et les techniciens de la santé à mieux jouer leur rôle. Les soins infirmiers de base, l’accueil et la sécurisation des patients ne sont plus à démontrer. Il s’agit pour eux, d’utiliser le dossier infirmier, c’est-à-dire l’ensemble de tout ce qui concerne le dossier du malade : la feuille de température, les examens médicaux, les soins journaliers, la planification de ces soins et leurs évaluations. Face au déficit criard en personnel, le plan de développement des ressources humaines élaboré par le Minsanté se propose de recruter dans les prochains jours, près de 600 personnels tous grades confondus au cours de cette année.

M.B.B.

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