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Revue de presse de santé tropicale

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VIIème session ordinaire du CNLS-IST : la réponse nationale contre le Sida donne satisfaction

Sidwaya | Burkina Faso | 24/12/2007 | Lire l'article original

Le Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) a tenu, vendredi 21 décembre 2007, sa VIIe session ordinaire à Ouagadougou sous la présidence de Blaise Compaoré. Cette session a enregistré la participation d’une forte délégation béninoise avec à sa tête le chef de l’Etat, Yayi Boni. Pour la 7ème fois consécutive, le Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) a réussi le pari de tenir sa session ordinaire, vendredi 21 décembre 2007 à Ouagadougou. Dirigés comme à l’accoutumée par le premier responsable du CNLS-IST, le chef de l’Etat Blaise Compaoré, les travaux de cette VIIe session ordinaire de l’instance décisionnelle de la politique de lutte contre le VIH/Sida au Burkina Faso ont connu la présence d’une forte délégation du Bénin conduite par le président Yayi Boni.

Cette session a eu pour objet essentiel l’approbation du bilan de la mise en œuvre du Plan national multisectoriel de lutte contre le VIH/Sida et les IST (PNM) de l’année 2007 et l’adoption de celui de 2008. Les travaux ont enregistré également la présentation de thèmes spécifiques et des points d’informations. Rendez-vous de prise de décisions à travers des échanges francs, la VIIe session a donné l’occasion aux participants d’émettre des préoccupations et de soulever des questions à la suite des communications. Les préoccupations émises portent entre autres sur la situation épidémiologique, notamment l’impression d’une féminisation de l’épidémie du VIH et partant de la nécessité de diffuser et d’appliquer la loi votée par les parlementaires sur la contamination volontaire, l’utilisation et l’efficacité du condom féminin, le dispositif mis en place pour accompagner les personnes dépistées indéterminées en milieu carcéral afin de leur permettre de supporter le temps de latence de 3 mois nécessaire pour refaire le test de dépistage.

Les participants ont aussi soulevé des inquiétudes en rapport à la date d’entrée effective de la mise en application de la réduction du coût des antirétroviraux (ARV) à 1 500 F CFA, la pertinence actuelle de voter la loi type sur le VIH/Sida dont la proposition de loi date de 2006, le problème de disponibilité de kits d’infections sexuellement transmissibles (IST) et pour le traitement des infections opportunistes du VIH/Sida (I.O), etc. Concernant le condom féminin, il a été reconnu que sa promotion est encore timide. Pourtant une évaluation de la phase pilote de son introduction en 2003 a fait ressortir un intérêt dans son utilisation et a montré son efficacité à 90%. Au sujet de l’adoption de la loi type sur le VIH/Sida, le ministre d’Etat, ministre de la Santé, Bédouma Alain Yoda a rappelé l’existence de la loi sur la santé de la reproduction qui comporte des aspects sur la contamination volontaire. Il a par ailleurs informé les participants que la proposition de loi sera transmise au parlement burkinabè pour la session de mars 2008. De l’application de la décision de la baisse du coût des ARV, le ministre Yoda indiquera que la mesure devrait prendre effet à partir de son annonce le 1er décembre dernier. A ce titre, des dispositions seront prises pour son application effective dans les différentes formations sanitaires et pour le dédommagement de ceux qui n’en ont pas encore bénéficié. Pour ce qui est du circuit du traitement des I.O, il a été rappelé qu’elles constituent de grandes portes d’entrée au VIH/Sida. De ce fait, il a été noté l’existence d’une liste des I.O traitées gratuitement dans les formations sanitaires et au niveau du Comité ministériel de lutte contre le Sida de la Santé (CMLS/Santé).

Les échanges sur le PNM 2008 se sont, quant à eux, focalisés sur la question de la gratuité des ARV dans la mesure où les coûts ont fortement baissé. Ils sont même proches de la gratuité. Les participants ont abordé en outre le financement des plans d’action des ministères dont certains n’en ont pas encore bénéficié, la nécessité de l’intégration du VIH/Sida dans les programmes éducatifs en vue d’aider les jeunes à adopter des comportements responsables.
En réponse, on retiendra que pour le traitement des I.O et des IST, une commande a été faite et les médicaments sont disponibles au niveau des formations sanitaires. Aussi, avec le Round 6 du Fonds mondial et l’adoption des nouveaux algorithmes de traitement, la situation de rupture connaîtra bientôt une solution. Dans le sens de l’accessibilité au traitement, la volonté du gouvernement burkinabè est de garantir durablement le traitement au maximum de personnes en adoptant une approche progressive vers la réduction des coûts et la gratuité. A l’issue des discussions, le PNM 2008 a été adopté sous réserve de la prise en compte des amendements.

L’exemple du Burkina Faso fait des émules

“La VIIe session ordinaire de notre conseil est rehaussée particulièrement par la présence de son Excellence le président Yayi Boni, de la République du Bénin, venu avec une forte délégation pour partager nos expériences afin de renforcer nos stratégies de lutte contre le VIH-Sida”, a indiqué à l’ouverture des travaux le premier responsable du CNLS-IST Blaise Compaoré. Le président du Bénin Yayi Boni qui tient, comme son homologue burkinabè, le leardership de la lutte contre le Sida dans son pays en tant que président du Comité national de lutte contre le VIH-Sida s’est réjoui de l’opportunité que lui a offert l’ONUSIDA pour prendre part à cette session. Il s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a rappelé les enjeux sous régionaux du VIH-Sida et le rôle de leadership que le Burkina devrait jouer à travers son président dont l’exemplarité de l’engagement est reconnu non seulement par ses pairs mais aussi par la communauté internationale. A ce titre, il a demandé au Président du Faso de peser de tout son poids pour la prise en compte du VIH-Sida dans les négociations sous régionales avec les institutions que sont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

“Le combat que vous menez n’est pas un combat pour le peuple burkinabè seul, c’est un combat pour tous, au profit de nous tous pour la prospérité de nos peuples”, a dit le président Yayi Boni. En s’adressant à son pair Blaise Compaoré, président en exercice de la CEDEAO, il a souhaité que l’expérience burkinabè engendre une stratégie sous régionale et que les différentes rencontres au sommet intègrent la dimension Sida.

La forte délégation qui accompagnait le président béninois a participé de bout en bout aux travaux de la session après que son “patron” ait pris congé pour rejoindre son pays. Du reste, il a exprimé sa solidarité aux efforts de la lutte contre le VIH-Sida au Burkina Faso en remettant une contribution personnelle de 3 millions de F CFA. En tout état de cause, les partenaires techniques et financiers ont manifesté leur satisfaction pour la finalité de la réponse nationale. “Nombre de pays africains veulent s’inspirer de l’approche et du modèle du Burkina Faso considérés par les partenaires techniques et financiers et l’ONUSIDA comme une meilleure pratique”, a noté le coordonnateur résident du système des Nations unies au Burkina Babacar Cissé. Pour lui, le Burkina a fait le choix combien difficile de rendre compte annuellement des forces et des faiblesses de son programme devant tous les membres du CNLS-IST, y compris les ONG, le gouvernement, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers. Il a félicité ce choix et assuré de la disponibilité des partenaires au développement à accompagner le Burkina dans la mise en œuvre des recommandations issues de cette session.

Charles OUEDRAOGO
charlesouedraogo40@yahoo.fr

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