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Mutations | Cameroun | 03/01/2008 | Lire l'article original
Il a également été question pour l’Hôpital central de Yaoundé au cours de cette cérémonie de s’ouvrir au partenariat pour la recherche de solutions aux difficultés des malades vivant avec le VIH-Sida. Ce qui explique la signature, au cours de la cérémonie de vendredi, 28 décembre dernier, d’une convention de financement entre la plus ancienne institution hospitalière de la capitale avec une compagnie de téléphonie mobile qui financera à hauteur de 5 millions de Fcfa, les bilans médicaux de 2500 patients touchés par la pandémie. "Une véritable bouffée d’oxygène" selon Magloire Biwolé Sida. Dans la mesure où, ces patients éprouvent des difficultés à débourser les 3 000 francs qui leur sont exigés pour cette opération.
Dégraissage
Au-delà des difficultés rencontrées par les patients pour faire face à leurs soins médicaux, il y a celles propres de l’Hôpital et dont les plus importantes sont liées à l’insuffisance du personnel. Cette formation hospitalière est appelée, selon son directeur, à se séparer de 31 personnels médico-sanitaires. Un dégraissage des effectifs dû à "la situation actuelle [qui] ne permet plus de procéder au recrutement de vacataires en raison des charges salariales élevées". Un problème qui a semblé trouver un début de solution dans la réponse de la tutelle. Alim Hayatou, le secrétaire d’Etat à la Santé publique qui présidait la cérémonie de la fête annuelle a annoncé le recrutement, dans le cadre du budget 2008, de personnels médico-sanitaires, dont certains seront affectés ici.
Pour autant, les responsables de l’Hôpital central voient en l’année 2008, celle des grandes réalisations, avec notamment le redéploiement du plateau technique (estimé en en dégradation par certains), surtout dans le domaine de l’imagerie médicale avec l’acquisition de nouveaux appareils pour la réalisation des échographies. Au total, ce sont une trentaine d’agents issus de tous les services qui se sont vus récompenser, la direction de cette formation sanitaire ayant préféré cette option, au lieu de la prime du meilleur agent de l’ensemble de l’hôpital. La compétition est restée au niveau des différents services, et c’est ici que "l’Hôpital de Jour" a pris le dessus sur les autres en se hissant sur la première marche du podium.
Le côté festif de la manifestation n’a pas éloigné les participants des préoccupations scientifiques. Ce qui explique le cours magistral donné sur la prise en charge et le traitement des brûlés graves par un membre du personnel. Il ressort de son exposé que les brûlés graves représentent à ce jour 8% des admissions en urgence à l’Hôpital central de Yaoundé. D’où les nombreux conseils sur la prise en charge de ces cas dès l’accident aux différents soins à appliquer qui ont été prodigué. Une façon subtile de joindre l’utile à l’agréable.
Jean Francis Belibi
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