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Revue de presse de santé tropicale

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Le PEPFAR prévient la transmission du virus du sida de la mère à l'enfant (Par Stephen Kaufman)

Gabonews | Gabon | 01/02/2008 | Lire l'article original

Peu de temps après que Tatu Msangi, qui est infirmière en Tanzanie, eut appris qu'elle était enceinte, elle a aussi appris qu'elle était séropositive. Il y a encore très récemment, elle n'aurait rien pu faire pour éviter de transmettre le virus du sida (VIH) à l'enfant qu'elle portait. Toutefois, sa participation à un programme financé par les États-Unis vise à prévenir la transmission du VIH à l'enfant lui a permis d'en épargner sa fille Faith, qui a maintenant deux ans, rapporte les sources diplômatiques américaines à Libreville.

Mme Msangi est depuis devenue conseillère dans son hôpital : elle prodigue des conseils à des femmes enceintes et se sert de son exemple pour inciter les femmes séropositives à protéger leurs enfants contre une pandémie qui a des effets dévastateurs tant en Tanzanie que dans divers autres pays.
Le programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant au moyen d'un traitement antirétroviral est l'un des programmes financé par le plan d'aide d'urgence à la lutte contre le sida à l'étranger (PEPFAR) que le président Bush a lancé en 2003. Doté d'un budget de 15 milliards de dollars répartis sur une période de cinq ans, ce plan a déjà permis de soigner plus de 1,4 million d'hommes, de femmes et d'enfants.

Lors du discours sur l'état de l'Union qu'il a prononcé le 28 janvier à Washington, M. Bush a préconisé le doublement de la dotation du PEPFAR de manière à la porter à 30 milliards de dollars pour les cinq prochaines années, afin que l'on puisse donner de l'espoir à de nombreux autres séropositifs. À l'invitation de Mme Laura Bush, Mme Msangi et sa fille sont venues à Washington pour assister au discours du président au Congrès.
En tant que bénéficiaire du PEPFAR et conseillère en matière de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, Mme Msangi a accueilli avec satisfaction l'appel du président Bush en faveur du doublement de la dotation de ce plan. « Tous les séropositifs sont importants et ont besoin de ce service, car lorsqu'on prévient la transmission du virus à une personne, on en sauve de nombreuses autres », a-t-elle dit au service d'information du département d'État.

Les résultats positifs du PEPFAR en Tanzanie

Selon Mme Msangi, le programme de prévention, de soins et de prise en charge du PEPFAR donne de bons résultats en Tanzanie. Les conseils prodigués permettent aux séropositifs de comprendre leur état et de l'accepter et contribuent à faire disparaître les sentiments de crainte et de réprobation de leurs voisins et de leurs collègues.

Avant la mise en application de ce programme, a-t-elle dit, de nombreux Tanzaniens craignaient de subir un test de dépistage. À l'heure actuelle, toutes les femmes qui se rendent dans un centre médical pour des soins prénatals font l'objet d'un test de dépistage. « Il semble normal maintenant, a-t-elle dit, que tout le monde subisse un tel test. Le programme a beaucoup contribué à réduire l'opprobre dont les séropositifs faisaient l'objet et à les rendre ainsi libres. »
En sa qualité de conseillère, Mme Msangi indique aux femmes qui ne sont pas séropositives que la continence est le meilleur moyen de ne pas attraper le virus du sida, tout en leur donnant aussi des instructions sur le bon usage des préservatifs.

Les séropositives reçoivent des soins et un traitement, et Mme Msangi informe les femmes enceintes de la façon dont elles peuvent prévenir la transmission du VIH à leur enfant avant sa naissance.

Le PEPFAR, a-t-elle dit, est très bien administré, et la prévention de la transmission de la mère à l'enfant donne de bons résultats en Tanzanie. Grâce à ce programme, il est possible de découvrir les enfants dont la mère est séropositive et de les suivre.

En réponse à une question sur les améliorations qu'elle souhaiterait voir se réaliser, Mme Msangi a déclaré qu'il serait bon que l'application du PEPFAR s'étende davantage aux zones reculées de son pays. Dans certaines localités, les habitants n'ont pas les moyens d'acheter un billet d'autocar pour se rendre dans un centre médical. Il serait donc possible de sauver la vie d'un plus grand nombre de personnes si elles avaient accès à des services plus proches.
Le PEPFAR est la plus grande initiative de portée internationale prise par un État pour s'attaquer à une maladie. À l'heure actuelle, ses bénéficiaires sont l'Afrique du Sud, le Botswana, la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, la Guyana, Haïti, le Kénya, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, l'Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, le Vietnam et la Zambie.

Lors du lancement du PEPFAR en 2003, seulement quelque 50.000 personnes recevaient un traitement contre le sida en Afrique subsaharienne. En date du 30 septembre 2007, environ 1.445.500 hommes, femmes et enfants, dont 1.358.500 dans les 15 pays bénéficiaires, recevaient grâce au PEPFAR un traitement antirétroviral. Soixante-deux pour cent de ces personnes sont du sexe féminin, et près de 86.000 sont des enfants ayant moins de quatorze ans.

GN/08

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