« Ils sont dans des postes déshérités, ils sont dans des postes dangereux où aucune autorité n’ose se balader et où eux ils séjournent à longueur de mois, voire d’années à leurs risques et périls et pour le bien-être des populations. Nous ne pouvons donc pas comprendre que l’Etat cumule des arriérés de salaires de 6 mois avec de tels agents », souligne M. Mbaye. Il estime en outre qu’il n’est pas acceptable que les fonctionnaires qu’ils sont et qui sont avec les contractuels dans le même cadre syndical, puissent garder le silence en pareille situation.

D’où cette grève « d’avertissement » accompagnée d’une Assemblée générale à l’issue de laquelle un plan d’action dont les contours seront incessamment divulgués à travers la presse a été arrêté. Toutefois, il prévient que l’Union régionale du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) reste à l’écoute des autorités médicales et administratives pour trouver une solution aux difficultés que traversent en ce moment les contractuels de la Santé dans la région de Ziguinchor. Les malades et leurs accompagnateurs trouvés à l’hôpital régional de Ziguinchor et au centre de Santé de la ville bénéficient tout de même du service minimum observé par le personnel gréviste.

Seydou Prosper SADIO

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