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Tambacounda /centre hospitalier régional : le combat pour passer en hôpital de niveau 3

Sud Quotidien | Sénégal | 22/03/2008 | Lire l'article original

Qui ose gagne, dit l’adage. La nouvelle direction du centre hospitalier régional de Tambacounda a, malgré quelques contraintes, osé concocter et mettre en œuvre un plan d’activités dont l’aboutissement sera, de l’avis de son directeur, sa mutation en hôpital de niveau 3 pour éviter aux habitants de la région orientale les éprouvantes et onéreuses évacuations sur Dakar. Il ne reste pour ce faire qu’à trouver des bailleurs pour le projet « Enfant Mère » ainsi que pour le service d’imagerie médicale qui est déjà ficelé.

Incontestablement un saut qualitatif, du reste fortement apprécié par les populations de la région de Tambacounda, est opéré au niveau du centre hospitalier régional de Tambacounda, malgré les contraintes qui sont le propre de tout établissement de santé. Depuis que le nouveau directeur est installé aux commandes, des mutations profondes sont perceptibles à l’accueil déjà avec de charmantes hôtesses qui orientent les patients dont certains tournaient en rond pendant de longues et fatidiques heures avant de pouvoir frapper à la bonne porte. Puis, plus personne n’y accède à n’importe quelle heure comme dans une foire. Le personnel qualifié est renforcé, deux chirurgiens y officient désormais dans quatre blocs opératoires dont les deux sont flambant neufs avec un plateau technique qui n’a pratiquement rien à envier aux autres structures de même niveau.

Il s’y ajoute les services offerts par un gynécologue qui avait fait défaut au grand dam des femmes qui donnaient la vie et qui le faisaient dans des conditions infernales. Deux techniciens supérieurs en anesthésie les accompagnent, quatre nouvelles sages-femmes d’Etat ou encore deux techniciens laborantins, un kinésithérapeute, trois infirmiers d’Etat et des assistants infirmiers.

Le service de l’ophtalmologie n’est pas en reste, car il est aussi pourvu, en dehors du médecin ophtalmologue, d’un technicien supérieur. Il y a eu toute une pléiade de personnel qualifié qui dans un passé récent, semblaient ne pas trop se sentir à l’aise à Tambacounda. Ils sont maintenant bien logés et certainement bien traités. « Nous donnons le meilleur de nous-mêmes pour mettre tout le monde dans de très bonnes conditions », dira le directeur de l’hôpital. Cheikh Mbacké Fall de reconnaître tout de même qu’à l’instar de tout rassemblement humain, il y a par moments de petits quiproquos avec le personnel et qu’il mettra au compte du manque de certains moyens, mais qui trouvent vite des solutions à l’interne, chaque fois que le cadre de concertation constitué par la commission médicale d’établissement, la commission techniques et les partenaires sociaux est activé.

Aujourd’hui le centre hospitalier régional de Tambacounda est le premier à être choisi par l’agence internationale de la coopération japonaise comme centre test pour le projet de qualité dénommé « 5 S » , aussi bien les soins que l’IB et l’accueil se sont nettement améliorés. La structure, outre les onze bâtiments sortis de terre du fait de la BID et qui met les services administratifs à l’abri du besoin, va bénéficier du programme de modernisation et d’extension de l’Etat qui y construira et équipera un centre d’hémodialyse.

Maintenant, la direction de l établissement met les bouchées doubles pour trouver des bailleurs devant financer les projets « Mère Enfant » et de l’imagerie médicale, seuls obstacles à franchir pour devenir un hôpital de niveau 3, le sommet pratiquement de la pyramide sanitaire.

Par rapport à la sortie dans la presse de quelques conseillers régionaux qui se plaignaient de certaines pratiques jugées peu orthodoxes et des tarifs pratiqués, le directeur de l’hôpital dira ne pas avoir de temps à perdre avec ce genre de conjectures. Si réellement ces conseillers croient en ce qu’ils posent, ils auraient dû mouiller le maillot pour que leur institution verse régulièrement à l’hôpital les fonds de dotation qui lui sont annuellement destinés ».

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