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L'express de Madagascar | Madagascar | 15/05/2006 | Lire l'article original
“Ce comité a été formé dans le but de préserver la dignité de l’homme et de ne pas faire de lui un objet de recherche. Ainsi, il émet son avis sur des projets de recherches touchant l’être humain”, explique Alisaona Raharinarivonirina, président du comité, samedi, au cours d’un atelier sur l’“éthique de la santé” tenu au ministère de la Santé et du planning familial à Ambohidahy.
“Par exemple, en cas de mise en œuvre d’un projet d’essai d’un nouveau système de protection contre les maladies sexuellement transmissibles impliquant les travailleurs sexuels, les promoteurs doivent nous en aviser. Dans ce cadre, il nous appartient de nous assurer que les personnes impliquées acceptent en toute connaissance de cause”, poursuit-il. Et ce dernier de continuer : “En outre, les promoteurs du projet doivent nous faire part des actions à mener si jamais ces personnes tombent malades pendant la recherche, du système de suivi après la recherche”.
Cas Zaranaina
Il en est de même pour les essais de médicaments sur les enfants où il est primordial de définir la part de responsabilité des parents qui acceptent, celle des chercheurs, ainsi que les mesures à prendre pour protéger ces enfants…
Se référant au cas Zaranaina qui estime avoir trouvé le fameux remède pouvant guérir le sida, le Dr Jean-Louis Robinson a martelé que “si le médicament est prouvé, il faut passer par le comité d’éthique avant la vulgarisation du produit. L’objectif étant d’éviter les effets nuisibles sur les être humains”.
A l’heure actuelle, le comité d'éthique sur la recherche biomédicale regroupe 13 membres parmi lesquels figurent juristes, médecins, prêtres… Depuis ces trois années, il émet en moyenne un avis par mois sur des projets de recherches biomédicales ayant un caractère d’urgence et reçoit trois à quatre dossiers par mois, confie son président.
Notons qu’avec les îles voisines, à savoir Seychelles, La Réunion et Maurice, Madagascar a aussi participé à la création d’un Espace éthique india-océanique en 2003.
Henintsoa Andriamiarisoa
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