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Revue de presse de santé tropicale

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Vaccin anti-paludique : «Kabo-plasmodine-vaccin», une trouvaille d’un tradipraticien burkinabè

Sidwaya | Burkina Faso | 16/05/2006 | Lire l'article original

«Kabo-plasmodine-vaccin» (KPV) est un vaccin naturel antipaludique découvert par un Burkinabè, le Dr Sha Kabo de son vrai nom Charles Hermann Kaboré, depuis 30 ans. Considéré comme patrimoine familial, l’auteur refuse jusqu’à présent de décliner la composition chimique de sa trouvaille de peur de se voir déposséder de son produit. L’histoire d’une découverte et l’efficacité d’un vaccin.  

«Paludienne chronique mon épouse en a été débarrassée depuis plus de deux (2) ans de cette maladie par le produit de M. Kaboré. Merci pour tout ce travail et les résultats efficaces obtenus», (Adama Saba, Pr à la faculté des Sciences et techniques de Ouagadougou). «J’affirme que le médicament du Pr Kaboré est très efficace et mérite d’être connu par tous ceux qui souffrent du paludisme.
Espérons que les autorités lui fourniront un appui substantiel pour la vulgarisation de son produit, c’est un espoir pour le Tiers-monde», (B. Congo, enseignant). «... Si le plus nul des Européens ou Américains présente une simple eau et déclare que c’est un vaccin contre le palu, les Nègres vont se ruer pour boire cette eau. Mais quand le plus intelligent des Africains présentera le vrai vaccin contre le palu, les Nègres s’en méfieront. C’est le paradoxe (...)», (Oumar Abdalla Wélé ingénieur météo, Dakar) ... Telles sont les signatures dans le livre d’or, du tradipraticien Charles Hermann Kaboré alias Dr Sha Kabo, que médecins, chercheurs et professeurs ont apposées pour attester et reconnaître la qualité et l’efficacité du vaccin naturel antipaludique, «Kabo-plasmodine-vaccin» (KPV). Ce vaccin se présente en soluté dans un flacon de 180 ml. Il est administré en doses de trois (3) cuillerées de soupe le matin, la même prise le soir pendant trois jours.

En une seule cure, selon le propriétaire, l’organisme fabrique des anticorps nécessaires capables d’immuniser le sujet.
«C’est une soluté tirée des plantes médicinales d’Afrique qu’il faut boire le matin et le soir pendant trois jours. Entre la 1re et la 3e semaine après traitement, la réponse immunitaire peut survenir, un léger (faux) palu de quelques heures. Si ce phénomène se produit, c’est que le vaccin vous a réussi. L’immunité est d’un à quatre ans, pouvant atteindre dix ans», précise fièrement ce tradipraticien. Le produit administré à une femme enceinte lui confère, selon les témoignages de M. Kabo, une immunité à elle et à son bébé. Mais avant d’en arriver à la mise en forme du vaccin, le chemin de la découverte a été long et plein de patience. Infirmier, puis technicien de laboratoire, M. Kaboré a anticipé sa retraite (1995) pour se consacrer entièrement à la médecine traditionnelle.
En 1961, à ses débuts il a été encouragé par son professeur, le père Bornichon. Ainsi, il persévère dans ce métier à la faveur d’une volonté affichée envers la médecine traditionnelle et grâce à sa formation d’agent de santé.  

Aide oui, révélation non

Pour les expérimentations, M. Kaboré a choisi d’abord sa propre personne comme cobaye. «J’étais sujet à paludisme, il me fallait chaque année une dotation de nivaquine. Depuis que j’ai expérimenté le vaccin sur moi-même, je suis resté quatre ans et demi sans en souffrir». Confiant que son produit n’a aucune toxicité, ni d’effets secondaires, il a étendu ses essais sur sa famille, sur ses proches et amis.  
Par la suite, il découvre que son produit est un «alicament». Un alicament se définit comme étant un médicament et à la fois aliment. Dr Kabo soutient que des professeurs de médecine ont testé le produit sur eux-mêmes et ont attesté son efficacité. Lors du dernier Salon international des remèdes naturels (SIRENA) tenu du 29 avril au 6 mai 2006 à la Maison du peuple de Ouagadougou, un médecin spécialiste du paludisme a témoigné qu’après avoir utilisé le vaccin KPV, il est resté plus de cinq ans sans en souffrir. Cela est-il suffisant pour prouver que le KPV est un vaccin antipaludique ? Selon M. Kaboré, des expérimentations de professeurs de santé suffisent pour démontrer l’efficacité de son vaccin. Cependant, il reconnaît que pour avoir un brevet, il faut arriver à prouver la composition chimique du principe actif. «Un long protocole qui engage beaucoup de moyens». Pour breveter le vaccin, les professeurs l’ont conseillé soit de confier sa découverte à l’Etat ou de payer les travaux de recherche et être cosignataire. Des propositions jugées inacceptables. De ce fait, le produit n’est pas homologué par le ministère de la Santé. L’homologation suppose la déclinaison de la composition du vaccin, consistant à citer les noms locaux et scientifique des plantes. Toute chose que M. Kabo n’est pas prêt à faire. Car, selon lui, une fois le produit déclaré, surtout en Afrique, n’importe qui peut l’imiter. Pourquoi ne se confie-t-il pas à l’Etat. «C’est un patrimoine familial» répond-il. Avant d’ajouter que «l’Etat ne l’a pas approché». Ce chercheur de la pharmacopée traditionnelle s’étonne que les médecins, les agents de santé ne l’aident pas à promouvoir son vaccin. «Un médecin français m’avait proposé d’être mon distributeur exclusif dans toute l’Europe. Je lui avais donné mon accord. Ensuite, il voulait avant de distribuer mon vaccin, savoir ses éléments constitutifs. J’ai dit oui pour l’aide, non pour la révélation», souligne d’un air prudent, le Dr Kabo. Il attend de l’Etat, un soutien pour la promotion de son vaccin pour le bonheur des populations. Car, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la médecine traditionnelle se définit comme étant tout remède expliqué ou non qui concourt à la santé de l’homme. Le Dr Kabo officie à Saaba dans la banlieue de Ouagadougou.
Il reçoit en moyenne six (6) personnes par jour. Le prix du flacon est 2 500 FCFA au Burkina, 6 000 FCFA dans les pays voisins et 13 500 F à Libreville au Gabon. Le produit peut se conserver durant quatre ans.
Il peut se passer de la «chaîne de froid» et se conserve facilement. Selon son auteur, il peut durer trois semaines en plein soleil sans qu’il ne perde sa valeur médicale.  

Boureima SANGA

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