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Revue de presse de santé tropicale

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Bon usage du médicament : éduquer les enfants burkinabè pour un changement de comportement

Sidwaya | Burkina Faso | 23/04/2008 | Lire l'article original

La première Dame du Burkina, Chantal Compaoré, a procédé à Ouagadougou le 22 avril 2008, au lancement du Programme d'éducation pour le bon usage du médicament. Le médicament prévient ou soigne la maladie, à condition d'être de bonne qualité et surtout d'être bien utilisé. Une condition pas toujours observée au Burkina Faso, à l'instar de nombreux pays africains. Pour diverses raisons (pauvreté, analphabétisme, insuffisance d'informations, etc), les populations adoptent des comportements "dangereux", se manifestant par la faible fréquentation des services compétents de santé, l'automédication, l'achat et l'utilisation de médicaments provenant de circuits illicites et l'inobservance des prescriptions médicales.

Il faut rectifier le tir. Et c'est la raison d'être du Programme d'éducation pour le bon usage du médicament (BUM). Ledit programme a été lancé le 22 avril 2008 à l'école Paspanga "B " à Ouagadougou, par l'épouse du chef de l'Etat burkinabè, Chantal Compaoré, en ses qualités de présidente d'honneur de "Synergies africaines" et de présidente de la Fondation Suka. Son objectif général est de favoriser l'adoption et le maintien de bonnes pratiques dans l'utilisation du médicament chez les enfants de 7 à 15 ans, scolarisés ou non. Le choix a été porté sur les enfants, adultes de demain, parce que ceux-ci sont encore maniables, susceptibles de changer de comportement. Au total, ce sont environ 6 500 enfants et adolescents de 45 écoles primaires et de trois centres d'accueil pour enfants et adolescents qui auront l'occasion de cultiver pendant trois mois les bons réflexes vis-à-vis du médicament.

Les provinces du Kadiogo, du Bazéga et de l'Oubritenga abriteront la présente phase pilote du programme BUM. Pour susciter le changement chez les enfants, qui de mieux indiqués que leurs encadreurs. "Lorsque le maître dit, c'est parole d'Evangile pour l'élève", a rappelé la représentante des encadreurs à la cérémonie de lancement, Mme Bernadette Kaboré. C'est pourquoi le programme a déjà formé 142 enseignants, directeurs d'école, responsables de centres sociaux et délégués des associations de mères éducatrices. Ces personnes ressources mobilisées autour de la première Dame ont réaffirmé leur adhésion totale au BUM.

Selon leur porte-parole, la mise en œuvre du programme est effective dans les classes depuis une semaine déjà. Mieux, les encadreurs ont demandé l'extension de l'initiative à toutes les écoles du pays. Une requête qui sera appuyée par la ministre de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, Mme Odile Bonkoungou. De l'avis de la ministre, le programme d'éducation au BUM ne vient pas surcharger les programmes scolaires existants. Pour sa part, elle a donné l'assurance de la prise en compte de cette approche novatrice dans les thèmes émergents à enseigner dans l'école burkinabè. Odile Bonkoungou a par ailleurs exhorté les enseignants et les élèves à consacrer au programme tout le sérieux qui sied, ainsi qu'à s'insurger en ambassadeurs du BUM.

L'histoire d'une initiative

Dans leur ensemble, ceux qui ont pris la parole à l'école Paspanga "B" ont tenu à remercier la première Dame du Burkina. Non pas seulement pour son patronage du lancement, mais aussi et surtout parce qu'elle est au début mais aussi et surtout à la mise en œuvre du programme. Le secrétaire exécutif de "Synergies africaines", Jean Stephane Biatcha s'est rappelé ceci à Ouagadougou : "Lorsque je vous (NDLR : Chantal Compaoré) ai présenté l'idée de ce projet le 17 octobre 2007 à Paris, vous avez, sans hésiter, dit "Oui" ". Ce programme, a fait savoir Chantal Compaoré elle-même, s'inscrit de manière transversale entre les volets "réduction de la mortalité maternelle et infantile" et "atténuation des souffrances de l'enfant africain " de Synergies africaines.

En effet, raconte-t-elle, c'est le 15 mai 2005 à Genève, du haut de la tribune de l'organisation professionnelle dénommée "les Entreprises du médicament" que sa "soeur", première Dame du Cameroun, Chantal Biya, présidente fondatrice de "Synergies africaines" a mené un plaidoyer pour l'amélioration de l'accessibilité des populations africaines aux soins et aux médicaments de qualité et à l'information de santé. "Les Entreprises du médicament ont répondu favorablement à cet appel et ont accepté de mettre en place le programme BUM, que je suis heureuse d'accueillir aujourd'hui au Burkina Faso, après une première expérience réussie au Cameroun", a précisé Chantal Compaoré. A l'école Paspanga "B" encore, "les Entreprises du médicament ", par la voix de leur vice-président délégué, Bernard Lemoine ont renouvelé leur accompagnement à l'approche BUM pour le bien-être des populations, en commençant par les plus jeunes et les plus vulnérables.

Koumia Alassane KARAMA

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