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Le nouveau réveil | Côte d'Ivoire | 24/05/2006 | Lire l'article original
Les chirurgiens-dentistes se retrouvent les 02, 03 et 04 juin 2006 à Yamoussoukro. Pourquoi une telle rencontre ?
Cette rencontre entre dans le cadre de ce que nous appelons les carrefours ordinaux. Ce sont des rencontres de tous les chirurgiens-dentistes de Côte d'Ivoire qui se réunissent tous les deux (02) ans pour parler d'un sujet qui intéresse la profession.
De quoi allez-vous parler cette année ?
Nous avons choisi le sujet de VIH/Sida et la pratique odontologique. Parce que le sida est un fléau actuel et sachant la transmission qui puisse exister au cabinet dentaire, nous avons décidé de sensibiliser les confrères sur ce problème.
Au cabinet dentaire, comment se transmet le SIDA ?
C'est un vaste sujet justement. Ce sera cela, le sujet de cette rencontre. Il est possible que le chirurgien-dentiste reçoive un patient qui développe la maladie. Et avec nos instruments, s'ils ne sont pas bien nettoyés vous transmettez cette maladie à un autre patient. C'est une possibilité. Mais le praticien est lui aussi exposé. C'est-à-dire qu'en faisant une injection, une anesthésie, vous pouvez à la suite vous piquer avec une aiguille et vous infecter. Il y a de nombreuses formes de transition étant donné que nous sommes un intermédiaire entre un patient et un autre.
Qu'allez-vous développer au cours de ce séminaire ?
Dans un premier temps, nous allons situer le contexte de la maladie en Côte d'Ivoire : les données actuelles de cette maladie, l'épistémologie, les moyens de transmission de cette maladie. Ensuite dans un deuxième temps nous allons voir les manifestations au niveau de la bouche. Parce qu'il faut que le praticien bien formé sache dès le départ déceler les manifestations buccales de façon à suspecter la maladie. Une fois qu'on est sûr que cette maladie existe, comment prendre le patient en charge. Et à la fin, nous allons aussi parler de l'éthique professionnelle et les confidentialités par rapport à ce problème. Ce sont les trois grands chapitres que nous allons développer lors de ce séminaire.
Combien de participants attendez-vous à Yamoussoukro ?
En tout en Côte d'Ivoire, nous sommes un peu plus de 400 chirurgiens-dentistes. Nous attendons au moins la moitié puisque tous les chirurgiens dentistes de Côte d'Ivoire sont sensibilisés au problème. Nous espérons avoir 200 participants dans ce genre de rencontre.
Un appel à vos confrères
Dans un premier temps, c'est une sensibilisation à ce fléau qui est le sida. Et donc une sensibilisation à l'hygiène dans les cabinets dentaires. Une sensibilisation à la prise en charge des patients à savoir déceler les patients, parce que la Côte d'Ivoire est une plate tournante au niveau de la sous région où il y a beaucoup de personnes infectées au niveau du VIH/SIDA. Il faut qu'il vienne parce que les chirurgiens-dentistes aussi constituent une famille. Notre rôle au niveau de l'ordre, c'est de rassembler tous les chirurgiens dentistes. Nous voulons que la confraternité aussi existe. Ce sont donc les deux (02) objectifs que nous nous sommes fixés à savoir la formation et la confraternité. Mais il y a aussi les 30 ans de l'Ordre des chirurgiens-dentistes que nous allons fêter à Yamoussoukro. Il faut que les confrères viennent à ce séminaire.
Entretien réalisé par Djè. K. M
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