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Le soleil | Sénégal | 02/06/2008 | Lire l'article original
Les maux sont partout les mêmes, de Saint-Louis à Ziguinchor en passant par Tamba, Louga, Diourbel, Kaolack, Kolda, etc. Pour cette raison, la plupart des responsables des services de chirurgie des Etablissements Publics de Santé (EPS) ont recommandé, à la fin de leur communication, l’augmentation des ressources humaines qualifiées. « Il faut renforcer le personnel. Un seul chirurgien pour l’hôpital de Kolda qui a une vocation régionale, cela pose problème », a affirmé le médecin chef de l’hôpital de Kolda, Oscar Diatta.
Le Dr Aliou Diop de l’hôpital Heinrich Lübke de Diourbel, a également évoqué le déficit de spécialistes. Il a aussi insisté sur la nécessité de la formation pour une mise à jour des chirurgiens. Le développement de la télémédecine, a-t-il argumenté, rendra possible des échanges entre les praticiens sur les cas complexes. « Il faut relancer la télémédecine qui contribuera à raffiner les diagnostics et les interventions. Avec un cas complexe, nous pouvons solliciter l’aide d’autres collègues », a indiqué le Dr Diop.
En plus du renforcement des ressources humaines, le Dr Sogo Millogo, de l’hôpital régional de Tambacounda, préconise la mise en place d’un système d’alimentation en consommables, gage d’un fonctionnement à plein temps des services de chirurgie.
Le chef du service de Chirurgie générale de l’hôpital Le Dantec, le Pr. Cheikh Tidiane Touré, a mis l’accent sur le financement de la formation et la création de meilleures conditions d’exercice de la chirurgie. « Certes, les problèmes existent, mais ils ne sont pas insurmontables. Il faut la création de nouvelles filières de spécialisation en chirurgie, il faut aussi des bourses pour inciter les jeunes à faire la spécialisation. L’Etat doit mettre les moyens pour permettre aux chirurgiens d’exercer convenablement leur art », a plaidé le Pr. Touré.
En réponse aux préoccupations des spécialistes, Moussa Mbaye, secrétaire général du ministère de la Santé et de la Prévention, a fait savoir que le département a engagé la réflexion pour résorber le déficit de personnel, par la contractualisation et la motivation des praticiens. Le relèvement des plateaux techniques des blocs opératoires figure également dans la palette des mesures à long terme. « Un atelier sera organisé pour une décentralisation des activités chirurgicales. Une réflexion sera menée pour voir comment les centres de santé disposant de bloc opératoire pourront faire des opérations », a souligné Moussa Mbaye.
Idrissa Sané
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