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Revue de presse de santé tropicale

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Paludisme : la mortalité baisse de 34 à 20 % au Sénégal

Le soleil | Sénégal | 03/06/2006 | Lire l'article original

La lutte contre le paludisme a engrangé de précieux points au Sénégal à travers les constats effectués à propos d’une baisse en milieu hospitalier de la mortalité due à cette endémie très redoutée en Afrique.

Sur la base des données collectées à partir des cas de décès pour cause de paludisme par rapport aux totaux annuels nationaux des cas de décès en hospitalisation toutes causes confondues, on a noté qu’entre 1997 et 2005, il y a eu des « moments » de baisse sensible des décès dus au paludisme. Si en 1997 le nombre des décès dus au paludisme a été de 1153 sur un total cumulé toutes causes confondus de 3356 décès, soit 34,36%, en revanche on a enregistré en 2005 que 1286 décès sur 6228 toutes causes confondues, soit 20,65%. Il en est de même en 2004 et 2003 où respectivement l’on a vu que le paludisme était responsable de 1524 décès sur 6144 et1607 décès sur 6091. C’est en 2000 que l’on a le plus grand nombre avec 1275 décès dus au paludisme, sur 3441 décès en hospitalisation toutes causes confondues. Pour ce qui est la moyenne nationale toujours dans cette mortalité proportionnelle elle est estimée en 2005 à 20,65%, selon toujours l’analyse des données.

Selon le Dr Moussa Thior, coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme qui a annoncé ces chiffres lors de la présentation d’une communication devant les participants à un atelier tenu cette semaine à Thiès : « c’est des constats qui nous réconfortent dans le fait que le Sénégal est sur la bonne voie pour faire de telle sorte, que l’on puisse vivre dans peu d’années avec le paludisme sans en mourir ». « Quand on regarde ses données ont constate que chaque année, depuis 1997 à 2005, on voit la mortalité baisser de un point, à part 2000 », nous a confié le Dr Thior. Il a également souligné que les chiffres de Dakar sont éloquents dans la mesure où l’on constate là aussi une baisse de la morbidité de 33% en 2004 à 21% en 2005, période où l’on a pourtant eu un hivernage pluvieux et des inondations dans de nombreuses localités de cette région.

En ce qui concerne les données épidémiologiques, elles montrent que le Sénégal a enregistré 812.622 cas d’accès palustres en 2005, contre 1.154.350 en 2004 et 1.425.306 en 2003. « Il est possible de vivre avec le paludisme sans en mourir », a-t-il dit, en mettant en exergue les différents axes novateurs du programme de lutte contre le paludisme mis en branle par le Sénégal avec l’appui des partenaires extérieurs, dont le Fonds Mondial.

Vivre avec le paludisme sans en mourir …

Il a indiqué que le déroulement des interventions planifiées dans les stratégies du PNLP, notamment à travers la promotion des initiatives à base communautaire (IBC), la collaboration multisectorielle, la contractualisation au niveau communautaire avec les organisations de base (OCB), la mise en place sur tout le territoire de nouveaux traitements curatifs plus efficaces et à très bas prix, la promotion des moustiquaires imprégnées, la sensibilisation à travers la mobilisation sociale, ont entre autres commencé à donner des fruits.
« Nous devons de poursuivre les efforts en mettant à contribution de façon planifiée tous les secteurs de la nation et de renforcer solidement les acquis pour attendre les objectifs fixés”.

F. Diaw

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