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Revue de presse de santé tropicale

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Selon une étude de l’Oms : La mutilation génitale expose des risques majeurs à l’accouchement

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 06/06/2006 | Lire l'article original

Les femmes qui ont subi une mutilation génitale féminine (Mgf) ont sensiblement plus de risques d’éprouver des difficultés lors de l’accouchement. En plus, leurs bébés sont davantage exposés au risque. C’est ce qu’indique une nouvelle étude publiée la semaine dernière par l’Organisation mondiale de la santé (Oms).

Selon cette étude, les risques de césarienne, de forte hémorragie après la naissance et d’hospitalisation prolongée constituent les complications graves de l’accouchement. Et de montrer que la gravité des complications augmentait avec l’étendue et la sévérité de la mutilation. Chez les femmes qui ont subi la forme la plus extrême de mutilation, explique le rapport, le risque de césarienne est en moyenne de 30 % supérieur par rapport à celles qui n’ont subi aucune mutilation. De même fait remarquer l’étude, le risque d’hémorragie du post-partum est de 70 % plus élevé chez les femmes ayant subi une mutilation de type III.

La mutilation génitale féminine, indiquent les chercheurs, fait courir un risque important aux bébés lors de l’accouchement. Ceux-ci ont plus souvent besoin d’être réanimés.
De même, le taux de mortalité des bébés pendant et immédiatement après l’accouchement est beaucoup plus élevé lorsque la mère a subi une mutilation génitale féminine : la surmortalité est de 15 % dans le cas des mutilations de type I, de 32 % dans le cas des mutilations de type II, et de 55 % dans le cas des mutilations de type III. En Afrique, sur 1000 accouchements, 10 à 20 bébés de plus meurent à cause de cette pratique.

Les victimes

L’étude portée sur 28 393 femmes dans 28 centres de soins obstétricaux de six pays où la mutilation génitale féminine est courante, à savoir le Burkina Faso, le Ghana, le Kenya, le Nigéria, le Sénégal et le Soudan. Courante en Afrique, la mutilation génitale féminine inclut l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou la lésion des organes génitaux féminins pratiquée pour des raisons culturelles ou pour toute autre raison non thérapeutique. Le nombre de femmes et de fillettes ayant subi une mutation génitale féminine dans le monde.
Elle est généralement pratiquée sur des fillettes de moins de 10 ans et entraîne différents degrés de formations cicatricielles. Les raisons pour lesquelles la Msf est cause de complications accrues lors de l’accouchement ne sont pas encore parfaitement établies, mais une explication pourrait être que la relative inélasticité du tissu cicatriciel pourrait entraîner une obstruction et une déchirure des tissus autour du vagin lors de l’accouchement.

Espérance Tshibuabua

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